ABONNEZ VOUS A NOTRE NEWSLETTERL’individu ne représente pas nécessairement la meute, mais lorsque l’individu atteint la renommée ou la notoriété, il est immédiatement associé pour le meilleur et pour le pire par des amis et des ennemis du pays ou par la foi dans laquelle il est né. Cela est particulièrement vrai des Juifs, qui, après tout, ne représentent qu’un infime pourcentage de la population mondiale. Pourtant, il est étonnant de voir combien d’individus accomplis il y a eu, dans un certain nombre de domaines, dont les détails biographiques, tels que publiés par Wikipédia, incluent la mention du fait qu’ils sont nés dans une famille juive. Il y a beaucoup moins de références à une personne née musulmane, hindoue, bouddhiste, épiscopalienne, catholique, protestante, anglicane, mormone, etc., bien que compte tenu de leur influence politique, les évangéliques sont de plus en plus mentionnés.
Revenons au fait de souligner les Juifs, leur présence à la pointe des grandes entreprises dans la course à la recherche d’un vaccin qui prévient le coronavirus ne peut échapper.
Le vétérinaire et biotechnologiste grec Albert Bourla dirige Pfizer , et le médecin-chef de Moderna, le Dr Tal Zaks, est un Israélien qui a obtenu son doctorat à l’Université Ben-Gurion dans le Néguev et qui donne des interviews en hébreu aux médias israéliens.
Les deux hommes ont été assez secrets sur leur vie privée. Pour les Israéliens, il suffit de savoir que Zaks, malgré les différents postes élevés qu’il occupe en Amérique, est l’un des nôtres, mais en Grèce, notamment à Thessalonique, où Bourla et sa femme sont nés et ont grandi, les réactions sont mitigées. D’une part, les Grecs sont fiers que l’un des leurs soit au sommet du totem d’une entreprise qui aidera à sauver le monde du COVID-19. D’un autre côté, il y a déjà eu de viles accusations antisémites contre Bourla et les Juifs en général.
Bourla est issue d’une famille séfarade de bijoutiers et de promoteurs immobiliers qui a fui l’Espagne et vit en Grèce depuis plus de cinq siècles. Les membres de sa famille faisaient partie des rares survivants de la communauté juive autrefois florissante de Thessalonique, qui a été presque détruite par les nazis. Il a quitté la Grèce à 34 ans pour une carrière dans l’industrie pharmaceutique et a rejoint Pfizer en 1993. Il a représenté la société dans diverses divisions de différents pays et s’est frayé un chemin vers le sommet. Bien qu’il vive en Amérique depuis plusieurs années, il a toujours une maison en Grèce.
En avril 2019, M. Bourla a été nommé «leader grec le plus éminent» de l’industrie pharmaceutique mondiale par l’ambassadeur des États-Unis en Grèce, Geoffrey R. Pyatt, lors de la cérémonie de remise des prix grecs Galien. Quant aux insultes antisémites diffamatoires qui sont apparues dans certains médias grecs, elles ont été publiquement condamnées par le Bureau central des communautés juives de Grèce.
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