L’opération à Gaza n’a pas d’impact significatif sur l’économie du pays. Ces dernières années, les investisseurs ont tourné le dos aux cercles sans fin de la violence dans le sud d’Israël.
Le journal Marker note que, rétrospectivement, les opérations militaires sont déjà perçues comme de petits points sur les graphiques des indices boursiers. Habituellement, pendant ces périodes, les fonds ont préféré transférer leurs contributions vers des investissements solides, par exemple vers des titres à court terme. Mais au cours de la dernière décennie, dans un contexte de taux d’actualisation proches de zéro, de telles mesures ont perdu leur sens. Cette année, la situation a considérablement changé lorsque la Banque d’Israël a relevé ses taux à plusieurs reprises.
Hier à Tica Béav, la Bourse de Tel Aviv a été fermée, donc ce n’est qu’aujourd’hui qu’il sera clair si les investisseurs voudront vendre des actions de sociétés et investir dans des titres. Pendant la période des hostilités, la situation dans le secteur de l’investissement des entreprises change également – puisqu’il n’y aura pas de constructeurs palestiniens pendant un certain temps, beaucoup préféreront vendre des actions dans des entreprises de construction. A l’inverse, les investissements dans les entreprises de défense seront rentables.
L’opération n’affecte pas le marché du tourisme, en plein essor ces derniers mois. La seule chose qui a changé, ce sont les itinéraires d’atterrissage et de décollage à l’aéroport Ben Gourion. Les avions ne viennent pas atterrir du sud.
Selon les données publiées par la publication économique, 48.400 passagers ont transité par Ben Gourion samedi, sur 274 vols internationaux.
Les voyagistes ne voient pas les annulations de voyages et les retours de billets en raison des tensions dans le Sud. Ils n’ont exprimé aucune inquiétude concernant la saison touristique au journal. Selon eux, bien que l’opération soit dans sa forme actuelle, elle n’aura aucun impact sur le tourisme. Mais si cette opération serait devenu comme Tsuk Eitan de 2014, les choses vont changer, surtout pour les habitants du Sud.
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