Un drame médical frappe une famille du nord d’Israël : une fillette de trois ans est hospitalisée dans un état grave après avoir reçu, pendant cinq jours consécutifs, une dose d’Acamol (paracétamol) trois fois supérieure à la quantité recommandée pour son âge et son poids.
Souffrant de fièvre élevée, vomissements et diarrhées, l’enfant a d’abord été admise aux urgences pédiatriques de l’hôpital Rambam dans un état de conscience altéré. Les médecins ont rapidement constaté une insuffisance hépatique aiguë.
Selon l’enquête médicale, les parents, pensant bien faire, lui ont administré à la fois la version orale et les suppositoires du médicament, sans réaliser qu’il s’agissait du même principe actif, provoquant une exposition prolongée et toxique au paracétamol.
Face à la dégradation rapide de ses fonctions hépatiques, la fillette a été transférée dans un autre centre hospitalier spécialisé, pour préparation à une greffe de foie d’urgence si l’organe ne parvient pas à se régénérer.
Un risque fréquent mais évitable
Les spécialistes rappellent que l’intoxication au paracétamol est l’une des plus courantes au monde, en raison de la facilité d’accès au médicament. Les symptômes initiaux (nausées, vomissements, diarrhée, faiblesse, confusion) peuvent être confondus avec une simple infection virale, retardant le diagnostic.
Pour éviter de tels drames, les médecins recommandent :
- Utiliser un seul médicament antipyrétique pendant toute la durée de la maladie.
- Lire attentivement la notice et respecter les doses prescrites.
- Utiliser uniquement les outils de mesure fournis avec le produit.
- Respecter les intervalles entre les prises.
- Noter les horaires d’administration pour éviter les doubles doses.
En cas de suspicion de surdosage, il faut contacter immédiatement un médecin ou se rendre aux urgences, où un antidote (acétlcystéine) peut être administré par voie intraveineuse.
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