Ministère des Affaires étrangères: « L’ émission de télévision égyptienne qui prédit la fin d’Israël est inacceptable »

Le premier épisode du drame du Ramadan intitulé The End, présente une scène d’enfants dans une salle de classe en 2120 apprenant «la guerre pour libérer Jérusalem».

L’enseignant a ajouté que « la guerre s’est terminée rapidement et a provoqué la destruction de l’État sioniste d’Israël moins de 100 ans après sa création ».

Selon l’enseignant, « la plupart des Juifs en Israël se sont enfuis et sont retournés dans leur pays d’origine en Europe ».

La plupart des Juifs en Israël sont des Mizrahi, ce qui signifie qu’ils sont d’origine moyen-orientale ou nord-africaine – et non européenne.

Le ministère des Affaires étrangères a pris compte du contenu de l’émission, la qualifiant de « malheureuse et totalement inacceptable, en particulier entre les pays qui ont conclu un accord de paix entre eux au cours des 41 dernières années ».

L’émission de télévision a été diffusée sur ON, une chaîne de télévision privée, mais a été autorisée par la censure du gouvernement égyptien. Son premier épisode a été initialement publié sur YouTube, mais a ensuite été supprimé.

L’émission « The End », ou « El Nehayeh » en arabe, est un drame dystopique mettant en vedette Ahmed El Sherif en tant qu’ingénieur informatique vivant dans un monde dominé par les clones cyborg.

Synergy, la société de production derrière « The End », est la plus grande d’Egypte et a de solides relations avec le gouvernement.

En 2010, le vice-ministre des Affaires étrangères de l’époque, Danny Ayalon, a sommé l’ambassadeur de Turquie d’enregistrer une plainte concernant une série télévisée turque représentant des agents du Mossad enlevant des bébés.

A l’époque, Ayalon a tweeté que « c’est une situation intolérable qui met en danger la communauté juive, les envoyés d’Israël et les touristes venant en Turquie ».

Ayalon a également assis l’ambassadeur turc de l’époque en Israël, Ahmet Oguz Celikkol, sur une chaise plus basse que la sienne, ce qui était considéré comme une tentative de l’humilier.

L’incident s’est transformé en un conflit diplomatique entre Jérusalem et Ankara