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La Clalit a publié les résultats de son étude approfondie sur l’efficacité des vaccinations de rappel dans la prévention des décès par coronavirus chez les personnes de plus de 50 ans. Les dossiers médicaux de l’ensemble des 843 208 patients de cette tranche d’âge assurés et vaccinés à la Clalit ont été analysés.

Les auteurs de l’étude ont comparé les données sur les décès dus au coronavirus parmi ceux qui ont reçu trois doses du vaccin et ceux qui n’ont été vaccinés que deux fois plus qu’il y a 5 mois. Les différences se sont avérées non seulement statistiquement significatives, mais frappantes : la mortalité par covid lors de la vague « delta » parmi ceux qui ont reçu le « booster » s’est avérée être de 90 %, c’est-à-dire 10 fois moins que chez les patients avec deux vaccinations à long terme.

Chez les hommes de plus de cinquante ans, le « rappel » a réduit la mortalité due à l’infection par la souche « delta » de 88 %, chez les femmes – jusqu’à 94 %, c’est-à-dire, près de 20 fois. Dans le groupe ayant reçu le « rappel », 67 personnes sur 758.118 sont décédées du covid durant la période d’observation contre 137 sur 85.090 dans le groupe resté avec deux vaccinations. Après prise en compte de tous les facteurs d’accompagnement (âge, pathologies de fond, etc.), la différence de mortalité entre les deux groupes s’est avérée décupler.

Les résultats de l’étude Clalit, réalisée en collaboration avec l’Université Bar-Ilan, sont publiés dans le New England Journal of Medicine.

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