Le ministère israélien de la Santé a recommandé que les enfants à haut risque âgés de 5 à 11 ans deviennent éligibles pour une troisième dose du vaccin COVID-19, ce jeudi. La suggestion fait suite à une étude menée sur les taux de morbidité des enfants et des adolescents pendant la vague Omicron en Israël et sur la mesure dans laquelle le vaccin les a protégés.
L’étude a été menée par des chercheurs du ministère de la Santé, de l’Institut Weizman des sciences, du Technion, de l’Université hébraïque et du centre médical Sheba et a examiné les avantages du vaccin chez les enfants et les adolescents, constatant que ceux qui avaient reçu un vaccin dans les deux derniers mois étaient mieux protégés contre le variant Omicron que les non vaccinés ou ceux qui avaient été vaccinés plusieurs mois auparavant.
L’étude a révélé que les enfants âgés de 5 à 11 ans qui ont été vaccinés avec deux doses au cours des deux derniers mois étaient deux fois plus protégés que les personnes non vaccinées du même groupe d’âge, et les adolescents âgés de 12 à 15 ans qui ont été vaccinés avec un rappel en les deux derniers mois sont quatre fois plus protégés que ceux qui n’ont pas été vaccinés.
Sur la base des résultats de l’étude, le ministère de la Santé a décidé de recommander une injection de rappel aux enfants âgés de 5 à 11 ans appartenant à des groupes à haut risque, dans l’espoir qu’elle augmentera de la même manière leur niveau de protection contre la vague actuelle d’Omicron.
La dose administrée sera adaptée spécifiquement aux enfants comme l’étaient les deux précédentes.
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