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Une surprise pour la Maison-Blanche

Des mois après l’opération des bipers menée par Israël contre le Hezbollah, l’événement continue de faire des vagues – non seulement sur le plan sécuritaire, mais aussi dans les couloirs de la Maison-Blanche. Lors d’une réunion confidentielle du conseil d’administration de l’Agence juive, le ministre du Renseignement, Ron Dermer, a dévoilé une histoire étonnante : le président américain Donald Trump a reçu un biper en or d’Israël en guise de geste symbolique, mais très vite, une compétition insolite a éclaté parmi les hauts responsables du gouvernement.

« Nous avons offert au président Trump un biper en or », a raconté Dermer. « Le lendemain, le vice-président Vance m’a approché et m’a dit : ‘J’en veux un aussi !’ Je lui ai répondu : ‘D’accord, mais tu n’auras qu’un en argent !' » Selon Dermer, Vance a reçu son biper la semaine dernière, et désormais, la compétition bat son plein à la Maison-Blanche : « Maintenant, ils veulent savoir qui recevra le biper en bronze. »

Bien que l’opération elle-même ait suscité un tumulte sur le plan sécuritaire, il semble que ses répercussions aient atteint des sphères inattendues à Washington. « Bientôt, nous devrons fabriquer des bipers avec tous les métaux possibles », a plaisanté Dermer. Toutefois, des sources proches du ministre ont souligné que, au-delà de l’anecdote amusante, cette situation symbolise l’impact profond de l’opération, qui a laissé une forte impression sur les décideurs américains.

L’opération qui a secoué le Hezbollah

Les bipers offerts à la Maison-Blanche ne sont pas seulement des objets de collection, mais un hommage à une opération sophistiquée qui a frappé le Hezbollah avec une force inédite. Les 17 et 18 septembre 2024, des milliers de téléavertisseurs et des centaines d’appareils de communication utilisés par les agents du Hezbollah à travers le Liban et la Syrie se sont transformés en armes fatales, après que le Mossad les a activés à distance, provoquant une série d’explosions successives.

Au moins 59 membres du Hezbollah ont été tués et environ 4 500 autres blessés, dont plusieurs centaines dans un état grave ou critique. L’attaque n’a pas seulement causé des pertes humaines importantes, mais a également ébranlé l’organisation de l’intérieur : son système de communication s’est effondré et la confiance de ses membres a été irrémédiablement altérée.

Hassan Nasrallah a qualifié cet événement de « coup sans précédent », tandis que son fils, Jawad Nasrallah, a révélé plus tard que son père n’avait pas pu retenir ses larmes en découvrant l’ampleur des dégâts. « Mon père a compris que plus personne ne pouvait lui garantir qui était le véritable ennemi – ils étaient déjà à l’intérieur. Ils avaient toujours été à l’intérieur », a-t-il déclaré.

Entre sécurité et diplomatie – comment l’opération est-elle arrivée à la Maison-Blanche ?

L’opération des bipers, au-delà de ses répercussions sur le Hezbollah, est devenue un sujet de discussion majeur au niveau international. Officiellement, la Maison-Blanche a évité de commenter les rapports sur l’attaque, mais en coulisses, des questions ont été soulevées quant aux implications de cette opération – non seulement pour le Hezbollah, mais aussi pour l’évolution des stratégies de guerre de renseignement au XXIe siècle.

« Les bipers que nous avons offerts à la Maison-Blanche sont plus qu’un simple souvenir », a déclaré un responsable israélien. « Ils symbolisent l’innovation israélienne, mais aussi la relation complexe avec les États-Unis. Il ne fait aucun doute que cette opération restera gravée dans la mémoire de tous – aussi bien ici qu’à Washington. »

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