Le ministère des Communications a fait aujourd’hui un grand pas vers la pose d’un câble à fibre optique vers les régions les plus reculées d’Israël.
L’année dernière, le ministère a levé l’obligation de Bezeq de poser le câble dans tout le pays, permettant à Bezeq de le faire fonctionner dans seulement 82 % des appartements. Il restait des localités à la périphérie, dont la petite taille rend ce projet non rentable. Parallèlement, en mars de cette année, l’État a lancé un appel d’offres pour connecter la périphérie au réseau de fibre optique. 10 entreprises en sont ressorties gagnantes.
Aujourd’hui, le ministère des Communications a annoncé une décision de réduire considérablement le prix d’utilisation des « infrastructures passives » de Bezeq pour installer le nouveau réseau. Pour l’accès aux canalisations du câble de Bezeq, ses concurrents devront débourser 105 shekels au lieu de 409 shekels par kilomètre, et pour l’utilisation de la « fibre noire » 193 au lieu de 501 shekels par kilomètre. Les fibres noires sont des fibres d’un câble optique qui ne sont pas utilisées pour la transmission de données et sont posées en réserve en cas de défaillance des fibres principales. Comme les infrastructures Bezek sont absolument partout, cela accélérera le processus de connexion des coins les plus éloignés au réseau.
Le ministère des Communications a souligné que les nouveaux tarifs inciteront les entreprises à connecter environ 430 000 adresses à Internet haut débit, principalement dans la périphérie.
Bezek, quant à lui, continue de faire fonctionner le câble à fibre optique dans les zones densément peuplées et, selon le journal The Marker, il l’a déjà amené à plus de 50% des adresses auxquelles il s’est engagé.
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