24h/24 et 6j/7 : Vous souhaitez rester informé ? Rejoignez les fils d'actualités sur Facebook Rejoignez notre page Facebook.

A l’hôpital Beilinson de la ville de Petah Tikva, en Israël, une opération exceptionnelle a été réalisée cette semaine pour la première fois : une opération à tête ouverte avec anesthésie partielle, a rapporté la chaîne 12 de ce pays.

L’intervention a été réalisée sur Shimon Sharabi, 71 ans, qui a reçu un diagnostic de maladie de Parkinson il y a cinq ans, et les résultats pourraient améliorer sa qualité de vie.

Le nom professionnel de l’opération est DBS (pour son acronyme en anglais : Deep Brain Stimulation), au cours de laquelle ils insèrent des électrodes au cerveau, contrôlées à l’aide de stimulateurs cardiaques et neutralisent les zones à l’origine des troubles dont souffrent les patients atteints de la maladie de Parkinson, parmi celles-ci, tremblements, raideur et lenteur dans l’action.

En raison de la nécessité de surveiller l’activité cérébrale et de vérifier le succès de l’intervention chirurgicale, le patient est invité à effectuer différentes activités motrices et cognitives, c’est pourquoi il doit rester éveillé.

in_shimon_re_autoOrient.mxf_2_re_autoOrient_i

Dans l’opération réalisée sur Shimonn, une substance appelée Kétamine a été utilisée pour la première fois au monde, une drogue dissociative à potentiel hallucinogène, dérivée de la phencyclidine, utilisée à l’origine et actuellement en médecine pour ses propriétés sédatives, analgésiques et surtout anesthésiques, elle est utilisé pour réduire l’anxiété à l’idée de subir une opération à la tête en étant conscient.

« Cela permet au patient, au lieu d’être complètement éveillé pendant l’opération, d’être dans un état intermédiaire », a expliqué le Dr Idit Tamir, directeur de l’unité de neurochirurgie fonctionnelle à l’hôpital Beilinson. « Cela rend l’opération plus facile pour le patient et rend notre travail plus facile », a-t-il ajouté.

L’opération a réussi et il est actuellement en période postopératoire qui dure six jours. Pendant cette période, une tentative sera faite pour comprendre si l’opération sans précédent deviendra une percée qui peut être appliquée à l’échelle mondiale.

[signoff]