Indeni, une nouvelle société de logiciels de sécurité israélienne, s’est associée au service de police de la ville de New York et au service d’incendie pour protéger ses réseaux informatiques critiques.
Basé à Tel Aviv et à San Francisco, Indeni est le développeur d’une plate – forme d’automatisation d’infrastructure de sécurité , qui permet aux entreprises de détecter et de prévenir de manière proactive les pannes de système informatique avant qu’elles n’affectent leurs opérations vitales.
La société nomme actuellement Mastercard, Bloomberg et le géant des dispositifs médicaux Boston Scientific parmi ses clients. La plate-forme sera également utilisée par l’agence spatiale américaine NASA pour identifier et réparer les pannes informatiques.
Dans le cadre de sa dernière collaboration avec les services d’urgence de New York, Indeni a ajouté qu’elle avait été ajoutée à la liste des fournisseurs de logiciels officiels du gouvernement fédéral américain.
« Aujourd’hui, les appels d’urgence à la police, à d’importants services gouvernementaux et aux fournisseurs d’eau et d’électricité dépendent de systèmes informatiques avancés », a déclaré le fondateur et directeur général d’Indeni, Yoni Leitersdorf.
«Ces systèmes doivent être immunisés contre le piratage et être disponibles 100% du temps. Cette responsabilité incombe aux professionnels de la sécurité de l’information du monde entier. Nous sommes fiers de l’occasion qui nous est donnée de les aider et de permettre à tous de faire confiance à nos services d’urgence. »
Depuis sa création en 2010, Indeni a levé 27 millions de dollars de financement. Elle est dirigée par la société de capital-risque Sequoia Capital, basée en Californie, et avec la participation d’investisseurs tels que iAngels, CIRtech et State of Mind Ventures.
Le danger potentiel de défaillance logicielle des services d’urgence a été démontré en avril 2004, lorsqu’un centre de routage d’appels 911 a cessé de diriger les appels d’urgence vers des centres 911 situés dans sept États.
Au cours d’une panne d’électricité de six heures, plus de 6 600 appels d’urgence n’ont jamais atteint un point de réponse de sécurité publique (PSAP).
La défaillance a été causée par une erreur de codage de logiciel qui aurait pu être évitée, selon un rapport d’octobre 2018 du Bureau de la sécurité publique et de la sécurité intérieure.
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