Le lauréat du prix Nobel, le professeur Robert Yisrael Aumann, a parlé à Israel National News de la lettre qu’il a signée avec d’autres universitaires et médecins en faveur de la réforme judiciaire en Israël.
Israël est une démocratie
Aumann soutient que l’objectif actuel est de rétablir la situation telle qu’elle était avant la révolution de Barak. Il mentionne que, dans une conversation avec Barak, ce dernier a comparé les juges de la Cour suprême aux auteurs du Talmud, puisqu’ils étaient aussi des législateurs.
La vraie dictature
Malgré les avertissements des manifestants sur une possible « dictature », Aumann prétend que la réalité est tout le contraire. Il est d’avis que la Cour suprême ne devrait pas se prononcer sur des questions idéologiques et devrait juger selon les lois établies.
Aumann rejette les affirmations selon lesquelles la réforme des tribunaux nuira à l’économie, attribuant plutôt les inquiétudes aux prédictions apocalyptiques des économistes.
La fragilité de l’économie
Le professeur Aumann considère les prédictions négatives des économistes comme irresponsables et sans fondement. Il explique que l’économie souffrira à court terme, non pas à cause de la réforme, mais à cause des inquiétudes alimentées par ces prévisions. Aumann espère qu’une fois que l’économie aura atteint son point le plus bas, des investisseurs avisés investiront et qu’un boom économique s’ensuivra.
Une économie plus forte après la réforme
Aumann estime qu’un système judiciaire militant est préjudiciable à l’économie et prédit qu’après l’adoption de réformes judiciaires, l’économie connaîtra une période de croissance.
« Les gens verront que l’économie n’a subi aucun dommage, ils réinvestiront et il y aura un grand boum », conclut-il.
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