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Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a exprimé hier soir (samedi soir) son émotion, comme tout le peuple d’Israël, suite à la libération des quatre otages – Liri Elbag, Karina Araiv, Daniela Gelboah et Naama Levi – détenues par le Hamas à Gaza.

Sur les réseaux sociaux, Smotrich a tweeté :
« **Shavoua Tov** (Bonne semaine). Liri, Daniela, Karina et Naama chères, tout le peuple d’Israël est ému par votre retour ! Nous vous embrassons et vous aimons. Nous prions et agissons ensemble pour le retour de tous les otages. »

Cependant, en raison de son vote contre l’accord de libération – qu’il jugeait trop coûteux, notamment en raison de la libération de nombreux terroristes meurtriers – Smotrich a été la cible d’attaques de la part de la presse et de la gauche politique, comme s’il était indifférent au sort des otages ou qu’il ne souhaitait pas leur libération.

Le député Ahmad Tibi a saisi cette opportunité pour répondre à Smotrich en citant une phrase du Talmud :
« Ils agissent comme Zimri et veulent être récompensés comme Pinhas. »
(Se référant à une histoire biblique, où Zimri est un personnage pécheur, tandis que Pinhas est loué pour son zèle et sa droiture.)

Ce tweet d’Ahmad Tibi, en réponse au message de Smotrich, a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.

Smotrich, en retour, a réagi à cette controverse et écrit :
« Ces derniers jours, je suis la cible d’attaques virulentes et d’accusations. On tente de me peindre comme un monstre en raison de mon opposition à l’accord. On essaie de me présenter comme quelqu’un qui ne se soucie pas du sort des otages et d’inciter contre moi et contre ceux qui, comme moi, pensent que cet accord est néfaste et qu’il aura des conséquences dangereuses pour l’avenir d’Israël.
Nous avons déjà averti, encore et encore – à Oslo, lors du désengagement de Gaza, et lors du retrait du Liban. Nous avons demandé l’élimination du Hamas bien avant cette guerre. Pourtant, on nous a toujours présentés comme des extrémistes. Mais, à chaque fois, il s’est avéré que nous avions raison. Ceux qui nous ont attaqués avaient tort. Au lieu d’admettre leurs erreurs, ils continuent de nous calomnier. »

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