ABONNEZ VOUS A NOTRE NEWSLETTERPar Infos Israel News | 22 juin 2025
Alors que des milliers d’Israéliens espéraient enfin rentrer au pays après des jours – voire des semaines – de blocage à l’étranger, un incident majeur vient bouleverser tous les plans : l’espace aérien d’Israël est désormais complètement fermé à l’atterrissage et au décollage, sans exception, même pour les vols de rapatriement.
Un avion de la compagnie El Al, en provenance de Bangkok, transportant des passagers rapatriés de Thaïlande, a été détourné d’urgence vers Larnaca, à Chypre, après 10 heures de vol. L’équipage a reçu l’ordre de ne pas s’approcher de Tel-Aviv, en raison de la fermeture totale du ciel israélien.
Ce n’est pas un cas isolé : plusieurs avions d’El Al et d’autres compagnies ont été forcés de faire demi-tour ou d’atterrir à l’étranger ce week-end, en particulier lors des alertes de missiles dans la région centre du pays. Cette fois, ce n’est pas une alerte ponctuelle – c’est une décision stratégique d’ampleur nationale.
❌ Une annulation de dernière minute à New York
Dans un autre épisode significatif, une opération de rapatriement depuis New York, qui devait décoller ce matin, a été annulée au dernier moment, alors que les passagers étaient déjà en phase d’embarquement. Une situation frustrante pour les centaines de citoyens qui comptaient sur ce vol pour rentrer chez eux.
Selon les journalistes israéliens sur place, aucune dérogation n’a été accordée, même pour les vols dits « de sauvetage » — ce qui souligne le niveau d’alerte maximal instauré par les autorités israéliennes depuis les frappes américaines sur les sites nucléaires en Iran.
🚫 Une directive claire : ciel fermé jusqu’à nouvel ordre
Dans un communiqué laconique mais lourd de conséquences, l’Autorité des aéroports d’Israël a déclaré ce matin :
« En raison de l’évolution de la situation sécuritaire, l’espace aérien israélien est fermé à toutes les entrées et sorties. Le public est prié de se renseigner directement auprès des compagnies aériennes. »
Le message est clair : aucune exception ne sera faite. Cette annonce annule de facto toutes les opérations de retour prévues pour les quelque 100 000 Israéliens encore bloqués à l’étranger.
🟡 Retour en arrière après un espoir de reprise
Ironie du sort, cette annonce survient moins de 24 heures après que le ministère des Transports avait laissé entendre une reprise partielle des vols à partir de lundi, avec la mise en place d’un dispositif contrôlé à l’aéroport Ben Gourion.
L’espoir s’était brièvement ravivé pour les familles séparées, les travailleurs expatriés et les touristes coincés à l’étranger. Désormais, cet espoir s’effondre, et le chaos logistique s’installe de nouveau.
🛂 Frontières terrestres toujours ouvertes
Face à cette fermeture aérienne totale, les passages terrestres vers la Jordanie et le Sinaï restent opérationnels, selon les dernières informations de l’Autorité aéroportuaire. Plusieurs Israéliens cherchent déjà à revenir via Amman ou Taba, parfois après des trajets compliqués et coûteux à travers l’Europe ou Chypre.
⚠️ Une décision stratégique liée à la menace iranienne
Cette décision drastique est liée à l’intensification des tensions militaires après les frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens à Fordow, Natanz et Ispahan. Les autorités israéliennes redoutent une riposte iranienne d’envergure, notamment via des missiles balistiques de longue portée, drones explosifs ou même une tentative d’infiltration.
L’armée israélienne et le Commandement du Front intérieur ont récemment réintroduit des restrictions sévères dans tout le pays, y compris la fermeture des écoles, des lieux de travail non essentiels, et l’interdiction des rassemblements.
🇮🇱 Une population suspendue aux décisions militaires
Dans ce climat tendu, la fermeture de l’espace aérien n’est pas simplement une mesure technique : c’est un signal clair que la menace est toujours présente, et que les autorités privilégient la prudence absolue.
L’opinion publique, bien que frustrée par l’incertitude, semble dans sa majorité comprendre le niveau de danger actuel. Mais l’impatience grandit chez ceux qui attendent de rentrer, parfois dans des conditions précaires.
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