Un document interne des Centers for Disease Control des États-Unis s’est retrouvé en possession du Washington Post. « Nous ne crions pas au » loup « , c’est vraiment un loup », – c’est l’opinion des experts.
Ce document est un diaporama interne des Centers for Disease Control and Prevention. Il reflète la lutte d’une agence nationale de santé publique de premier plan pour persuader le public de prendre des mesures de vaccination et de prévention, y compris le port de masques, alors que les cas augmentent aux États-Unis et que de nouvelles recherches suggèrent que les personnes vaccinées peuvent propager le virus.
Le centre pense qu’il devrait revoir ses messages publics pour mettre en évidence la vaccination comme la meilleure défense contre une option si contagieuse qu’elle saute de cible en cible plus rapidement que l’Ebola ou le virus du rhume, au même titre que la varicelle. Mais si la varicelle arrive juste une fois et que la vaccination protège de manière fiable contre elle, cette fois, c’est plus difficile.
Les personnes vaccinées qui sont vaccinées propagent le virus aussi facilement que les personnes non vaccinées, bien qu’il soit généralement plus facile de tomber malade.
Les données et les recherches citées dans le document ont joué un rôle clé dans les directives mises à jour qui exhortent tout le monde, qu’il soit vacciné ou non, à porter des masques à l’intérieur dans les lieux publics.
Une diapositive indique que les groupes plus âgés ont un risque plus élevé d’hospitalisation et de décès que les plus jeunes, quel que soit leur statut vaccinal. Selon une autre estimation, parmi les 162 millions d’Américains vaccinés par semaine, 35 000 infections symptomatiques sont observées.
Les experts avouent avoir trop espéré du miracle du vaccin, mais le coronavirus a su les tromper.
La présentation met en lumière la lourde tâche qui attend les autorités. Ils devraient continuer à souligner l’efficacité prouvée des vaccins dans la prévention des maladies graves et des décès, tout en reconnaissant que les infections plus bénignes peuvent ne pas être si rares et que les personnes vaccinées sont porteuses du virus.
Le document indique également que les vaccins ne sont pas aussi efficaces pour les patients immunodéprimés et les résidents des maisons de soins infirmiers, ce qui augmente la probabilité que certains à risque aient besoin d’une dose supplémentaire de vaccin.
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