Depuis des décennies, les antisionistes jurent qu’ils « n’ont rien contre les Juifs », seulement contre « les sionistes ».

En apparence, leur posture diffère de celle des nazis : ils ne prônent pas notre extermination immédiate, mais s’indignent de cette idée scandaleuse, héritée de Herzl et des pionniers du sionisme, que nous soyons égaux aux non-Juifs. L’égalité ! Quelle audace de notre part…

Leur « offre » est simple : renoncer à l’autodétermination juive, donner un tampon « casher » à leur croisade contre Israël, remodeler notre identité pour qu’elle soit centrée sur une allégeance inconditionnelle à d’autres minorités « plus légitimes » que nous, puisqu’elles ne sont pas juives.

Nous devrions alors jouer le rôle commode de l’« ancien opprimé devenu privilégié », gardien bienveillant de groupes « plus méritants », prêt à prêter notre histoire comme décor à leurs luttes. En échange, nous pourrions vivre tolérés, sauvetés de temps à autre par nos « supérieurs » gentils lorsqu’un danger extrême (Nazis ou autres) se présente.

En clair : redevenir des communautés juives dispersées, vulnérables, confinées dans des ghettos, pratiquant nos rites en privé et nous rendant utiles au bon vouloir de nos hôtes.


Mais nous avons refusé. Encore et encore.

Ce pacte de soumission, les Juifs libres l’ont rejeté, comme les Maccabées rejetèrent jadis les conditions des Grecs hellénistes : abandonner nos traditions pour être « acceptés ».

Les antisionistes ont insisté : persuasion, intimidation majoritaire, menaces, violences, campagnes médiatiques, désinformation à grande échelle. Rien n’y fait. Israël refuse de plier.

Aujourd’hui, l’antisioniste outragé constate : au lieu de nous excuser, nous combattons le Hamas, nous expulsons Al-Jazeera de notre territoire, nous dénonçons et mettons fin à la carrière de ceux qui se réjouissaient du massacre du 7 octobre, et nous confrontons des journalistes occidentaux ouvertement hostiles.

« Nous pensions qu’en leur expliquant que nous n’étions que contre l’autodétermination juive et pas contre la vie juive elle-même, ils comprendraient », se lamente l’antisioniste. « Mais ils nous ont traités d’antisémites ! Peut-être qu’Hitler avait raison… »


De l’antisionisme « politiquement correct » à la haine assumée

Oui, il est possible que certains antisionistes aient été sincères au départ. Mais en constatant que la majorité des Juifs, en Israël comme dans la diaspora, ne rejoindraient jamais leur croisade, leur frustration a muté en haine antisémite pure.

Ce schéma n’est pas nouveau. Martin Luther, réformateur chrétien, était initialement « modéré » avec les Juifs : il voulait les convertir par la persuasion, pas par la violence. Mais, déçu par leur refus, il finit par écrire un pamphlet appelant à brûler les synagogues, à détruire nos foyers et à nous chasser.

Aujourd’hui, ce sont des millions de « Martin Luther » modernes qui enseignent leur poison dans les universités occidentales, imposent leur vision biaisée dans les médias, verrouillent les plateformes d’information comme Wikipédia pour que seule « leur » version subsiste, et influencent les instances les plus hautes de l’ONU.


L’antisémitisme : toujours une idéologie de domination

Comme toutes les formes de racisme, l’antisémitisme vise à maintenir « l’Autre » dans un statut inférieur. Le meurtre de masse n’est qu’un « dernier recours » lorsque le groupe dominé refuse de rester à sa place.

Nous y sommes : Israël refuse de redevenir une minorité docile. Alors la haine se déchaîne à nouveau.

Ce cycle se répète depuis l’Antiquité :

  • Les Grecs hellénistes : « On ne vous déteste pas, on déteste juste vos traditions. Devenez de bons Grecs juifs et tout ira bien. »
  • Les Maccabées : refus catégorique.
  • Les antisionistes modernes : « On ne vous déteste pas, juste votre État. Renoncez à votre souveraineté et vous serez acceptés. »
  • Israël : refus catégorique.

Notre réponse : comme nos ancêtres, nous restons debout

Nous ne sommes pas vos subordonnés. Vous n’êtes pas nos maîtres.
Nous sommes vos égaux.
Nous resterons ici.
Nous exercerons notre droit à l’autodétermination sur notre terre ancestrale.
Nous bâtirons nos maisons aussi hautes que les vôtres.
Nous vivrons où nous voulons.
Nous célébrerons notre identité au grand jour, selon nos choix.
Nous ne céderons aucun de nos droits, pour aucune raison.

Comme au temps des Maccabées, nous refusons les versions « allégées » et conditionnelles de notre identité.


Un message pour le monde

Ceux qui se croient supérieurs devront s’y faire : nous ne nous prosternerons pas. Nous ne ferons pas disparaître notre culture pour apaiser leur préjugé. Nous sommes les enfants d’Israël, héritiers de l’une des plus anciennes civilisations du monde, et nous la défendrons avec fierté.

Ce que les Grecs n’ont pas obtenu des Maccabées, ce que Rome n’a pas obtenu des résistants juifs, ce que les puissances chrétiennes et musulmanes n’ont pas obtenu de nos ancêtres… les antisionistes modernes ne l’obtiendront pas non plus.


Pour approfondir :


Teaser pour réseaux sociaux
🔥 Comme les Maccabées refusant de trahir leur identité, nous refusons de renier notre sionisme. L’antisionisme « politiquement correct » n’est qu’une façade : quand nous résistons, la haine antisémite se révèle. 🇮🇱
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