Katowice a livré son verdict : dimanche 31 août, l’équipe de France de basket s’est effondrée face à Israël (69-82). Après une entame convaincante et une série de onze victoires consécutives, les Bleus ont subi leur première défaite sous l’ère Frédéric Fauthoux. Plus qu’un accident, cette rencontre a mis en lumière les limites françaises et la montée en puissance d’une sélection israélienne déterminée et parfaitement préparée.
La veille, les Tricolores avaient livré une prestation héroïque contre la Slovénie (103-95). Mais moins de 24 heures plus tard, la fatigue et le manque d’adresse ont transformé ce match contre Israël en piège. Malgré un Élie Okobo inspiré (13 points, 5 passes), les Français ont sombré dans le quatrième quart-temps, incapables de trouver des solutions face à une défense israélienne compacte et disciplinée.
Le scénario semblait pourtant favorable aux Bleus. En début de rencontre, Zaccharie Risacher (14 points, 4 rebonds) et Jaylen Hoard (12 points, 4 rebonds) avaient donné le ton, combinant jeu intérieur et tirs primés. Sylvain Francisco, héros du match précédent, offrait même dix points d’avance (20-10, 8e). Mais ce fut son unique panier du match. La suite ? Une série d’erreurs, de tirs forcés et d’occasions manquées.
Israël, pragmatique, a changé de registre. Yam Madar (17 points) a ramené les siens d’un panier plus la faute. Yovel Zoosman a redonné l’avantage à trois points. Puis le meneur israélien, associé à Deni Avdija, a multiplié les coups d’éclat. Avdija, star de Portland en NBA, a signé un match majuscule : 23 points, 8 rebonds et une capacité à punir chaque approximation française. Son tir longue distance, suivi d’un panier avec faute, a fait basculer le match. Dans la foulée, Israël a infligé un 11-0 en deux minutes, laissant la France exsangue.
Ce succès n’est pas un hasard. Il est l’aboutissement d’un travail de fond mené par le basket israélien, qui voit émerger une génération ambitieuse, nourrie par l’expérience NBA et par les grandes compétitions internationales. « Nous savions que la France aurait un coup de fatigue après la Slovénie. Il fallait jouer dur et patient », analysait un membre du staff israélien, cité par RakBeIsrael.buzz (rakbeisrael.buzz).
Pour Frédéric Fauthoux, le revers est douloureux : première défaite de son mandat, et un rappel brutal de la réalité. La route vers la première place du groupe D s’obscurcit. Il faudra battre la Pologne puis l’Islande, avec l’espoir de rattraper le point-average si Israël et la Pologne terminent aussi à quatre victoires. « Nous avons manqué de lucidité et de collectif », a reconnu le sélectionneur.
Au-delà du score, le match illustre un basculement symbolique : Israël n’est plus un outsider. Capable de battre la France, candidate au titre, elle confirme qu’elle fait désormais partie du cercle des équipes européennes qui comptent. « Nous ne sommes pas venus pour participer. Nous voulons marquer l’histoire », déclarait Deni Avdija avant le tournoi. Les actes suivent désormais les paroles.
Pour la France, l’alerte est sérieuse : la marge d’erreur se réduit, et la première place du groupe, synonyme de parcours plus favorable, s’éloigne. Pour Israël, en revanche, ce triomphe est une victoire de prestige et un signal envoyé à l’Europe : il faudra désormais compter avec la sélection bleue et blanche.
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