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Mardi, des pirates du groupe anonyme ont piraté le site de la société russe d’énergie nucléaire Rosatom. La société gèrerait Zaporizhzhya, une centrale nucléaire ukrainienne saisie par la Russie.

Anonymous a modifié l’interface du site et l’a rendu inaccessible pour d’autres raisons. Ils ont également affirmé avoir eu accès à des gigaoctets de données, qu’ils prévoient de divulguer au public.

Le 4 mars, les forces russes ont pris le contrôle de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporizhzhya, dont certaines parties ont été endommagées pendant les combats.

L’Ukraine et le reste du monde ont exprimé leur grande inquiétude quant au statut de la centrale, l’Ukraine ayant signalé à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à plusieurs reprises qu’elle n’était pas en mesure de confirmer le statut de la centrale nucléaire.

Bien que la Russie ait depuis nié avoir l’intention de reprendre entièrement l’usine, des responsables de la société d’État Rosatom seraient arrivés à Zaporizhzhya le 11 mars.

Rosatom a revendiqué la propriété de la centrale et a annoncé qu’elle faisait désormais partie de sa société, selon la société d’État ukrainienne d’énergie nucléaire Energoatom.

Ce n’est pas le premier rodéo du groupe de hackers Anonymous, qui attaque activement la Russie dans le cyberespace depuis le début de l’assaut contre l’Ukraine le 24 février.

Le groupe de pirates informatiques a précédemment piraté les services de streaming russes, frappant Wink et Ivi, ainsi que les chaînes de télévision en direct Russia 24, Channel One et Moscow 24 pour diffuser des images de la guerre avec l’Ukraine.

Anonymous a également posté sur Twitter des photos montrant, au lieu de la diffusion habituelle, un message indiquant que « les Russes ordinaires sont contre la guerre » et demandant aux Russes de s’opposer à l’attaque de son gouvernement contre l’Ukraine.

Dans les jours qui ont suivi, le groupe a revendiqué plusieurs cyberattaques, dont des attaques DDOS et la fermeture complète de sites gouvernementaux, qui ont paralysé les médias et le secteur gouvernemental russes sur Internet.

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