Des méthodes d’analyse des eaux usées sont utilisées depuis plusieurs semaines dans les pays européens pour comprendre comment une certaine ville ou zone est infectée par un coronavirus.
Cette méthode a été appliquée pour la première fois aux Pays-Bas et en Belgique. La présence de particules virales dans l’égout et leur nombre peuvent indiquer le nombre de personnes infectées dans cette zone.
Une équipe de scientifiques israéliens affirme que depuis un certain temps, elle contrôle les eaux usées du nord au sud et possède son propre savoir-faire dans la détection des épidémies de virus. Ce système peut jouer un rôle énorme dans l’alerte précoce de la deuxième vague de coronavirus.
Les opérateurs de traitement des eaux usées prélèvent des échantillons de selles, qui sont ensuite congelés et transférés aux chercheurs.
Les scientifiques disent que la méthode est déjà bien testée à Bnei Brak, où il y a eu une épidémie de virus et que l’égout l’a clairement montré. Les données d’analyse peuvent être non seulement la raison de la mise en place de restrictions, mais leur suppression, si tout est en ordre dans la ville.
Les Israéliens sont prêts à partager leur système d’analyse avec d’autres pays, qu’ils considèrent comme les plus précis au monde, comme étant absolument gratuits.
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