L’unité de cybersécurité de Lahav 433 a arrêté plusieurs suspects accusés d’avoir escroqué des dizaines d’Israéliens en falsifiant l’application de paiement populaire Bit. Par l’intermédiaire d’un message texte, les victimes ont été invitées à mettre à jour leurs informations personnelles en cliquant sur un lien, ce qui a permis aux suspects d’obtenir un accès à leurs comptes bancaires.
Détails de l’affaire
Les suspects, originaires du village de Beit ‘Uror al-Tahta, sont accusés d’avoir commis des crimes de cybersécurité complexes, touchant de nombreuses victimes, y compris de nombreuses personnes âgées. Selon les soupçons, les suspects ont créé une fausse page d’atterrissage imitant l’application de paiement Bit. Ils ont envoyé des milliers de messages textes demandant aux destinataires de mettre à jour leurs informations personnelles en cliquant sur un lien.
Lorsque les victimes ont cliqué sur le lien et saisi le code à usage unique envoyé sur leurs téléphones, les suspects ont obtenu un accès à leurs comptes bancaires. Cela leur a permis d’émettre des centaines de cartes de crédit et de réaliser des achats, de payer des dettes pour divers clients, et bien plus encore.
Les preuves recueillies
Ce matin, des preuves substantielles ont été retrouvées dans les maisons des suspects, incluant de l’argent liquide, des ordinateurs, des téléphones mobiles, des cartes de crédit et d’autres documents pouvant les relier aux crimes. Les suspects ont été arrêtés pour interrogatoire et seront présentés plus tard dans la journée au tribunal de première instance de Rishon Lezion pour une demande de prolongation de leur détention.
Déclaration de Lahav 433 :
« L’opération pour localiser et arrêter les suspects a été rendue possible grâce à l’utilisation d’outils technologiques avancés et à une enquête approfondie, supervisée par l’unité des poursuites de Lahav. »
La police israélienne a ajouté : « Nous continuerons à agir fermement pour exposer les crimes liés à la cybersécurité et éradiquer les délits qui mettent en danger l’argent du public et sa sécurité numérique. Le public est invité à être vigilant et à éviter de cliquer sur des liens suspects reçus par SMS, et à vérifier l’authenticité du message auprès de l’expéditeur. »
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