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La mononucléose est une maladie infectieuse qui touche le plus souvent les adolescents et les jeunes adultes. On l’appelle aussi fièvre glandulaire, car elle entraîne le gonflement des ganglions lymphatiques, ou encore maladie du baiser, puisqu’elle se transmet entre autres par la salive.

La mononucléose peut être la raison pour laquelle certaines personnes développent une sclérose en plaques plus tard dans la vie, selon de nouvelles recherches.

Une équipe de médecins suédois, dont l’étude a été publiée dans The Journal of the American Medical Association, a découvert qu’une mono-infection diagnostiquée à l’hôpital chez les enfants et les adolescents augmente considérablement le risque de développer une SEP à l’âge adulte, une maladie du cerveau et de la moelle épinière chez les laquelle le système immunitaire ronge l’enveloppe protectrice des nerfs.

Les chercheurs ont examiné l’impact du mono à différents âges chez 2,5 millions de personnes en Suède, en tenant également compte de la santé des frères et sœurs des participants, ce qui pourrait confirmer ou infirmer le rôle de la génétique familiale dans le développement de la SEP. Dans l’ensemble, les médecins ont diagnostiqué environ 6 000 participants atteints de SEP après l’âge de 20 ans.

Les résultats montrent que les enfants et les adolescents qui ont contracté la « maladie du baiser » entre 11 et 19 ans ont un risque significativement plus élevé de développer la SEP à l’âge adulte. Plus précisément, ce risque était le plus élevé chez les enfants atteints de mono entre 11 et 15 ans – la fenêtre typique de la puberté.

Les chercheurs ont conclu qu’un cas d’infection autour de la puberté pouvait pénétrer dans le cerveau, ce qui pourrait déclencher la SEP, mais cette dernière pourrait ne pas être diagnostiquée avant une autre décennie.

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