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L’étude, qui a été publiée mardi dans la revue médicale américaine JAMA Network Open , a vu des chercheurs analyser et contacter les 102 passagers d’un vol du 9 mars de Tel Aviv à Francfort, dont aucun n’avait porté de masque facial.

Sur ce vol se trouvait un groupe de 24 touristes, qui étaient entrés en contact avec un directeur d’hôtel en Israël qui a été testé positif pour le coronavirus. Les touristes ont été testés à leur arrivée à Francfort, où sept ont été testés positifs, ainsi que sept autres lors de tests ultérieurs.

Cependant, les chercheurs ont ensuite contacté les autres passagers. Deux, qui se sont assis de l’autre côté de l’allée des sept touristes qui ont été testés positifs à l’arrivée, ont également été testés positifs et ont probablement été infectés pendant le vol. Cependant, une personne assise dans la rangée 44, directement devant les deux testés positifs, n’a jamais été infectée. En fait, comme les chercheurs l’ont expliqué à l’AFP, les deux passagers du vol étaient les seuls à être infectés, les autres passagers assis directement à côté des touristes infectés n’ont pas non plus été testés positifs.

 « Cette personne de la rangée 44 nous a dit qu’il avait eu une longue conversation, et qu’il parlait longtemps avec les deux de la rangée 45 », a déclaré à l’AFP Sandra Ciesek, chef de l’Institut de virologie médicale de Francfort, soulignant que tout cela faisait toute la différence et plus surprenant, la personne de la rangée 44 n’était pas infectée.

Bien que cela va à l’encontre de l’opinion dominante parmi les experts, qui affirme que la propagation d’un virus respiratoire contagieux comme le coronavirus dans un avion affecterait un rayon de deux rangées de sièges devant et derrière un cas infecté, il bénéficie du soutien de d’autres études. Comme l’ont noté les chercheurs, de multiples études menées sur les vols de rapatriement, qui ont vu des pays évacuer leurs citoyens de Wuhan, en Chine, lorsque la pandémie a commencé, n’ont trouvé aucune transmission à bord, a rapporté l’AFP.

Malgré cela, le vol de Tel Aviv à Francfort montre que la transmission par avion est encore très possible. Cependant, le fait que les vols de rapatriement, où tous les passagers étaient masqués, ne présentaient aucune transmission, met en évidence le fait que les masques sont toujours un moyen très efficace de prévenir l’infection, même à bord d’un avion.

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