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À la suite des révélations sur l’afflux de criminels recherchés en Albanie, les autorités locales travaillent à la mise en place d’un accord d’extradition avec Israël. L’objectif est d’empêcher ces fugitifs d’établir des réseaux criminels dans le pays.

Ces derniers jours, il a été rapporté que plusieurs criminels israéliens ont trouvé refuge en Albanie, profitant de l’absence d’un accord d’extradition entre les deux nations. « C’est une situation préoccupante », a déclaré une source proche du gouvernement albanais. Le Premier ministre Edi Rama, connu pour son soutien à Israël, aurait ordonné d’accélérer les démarches afin de finaliser cet accord. « Nous sommes fiers de notre relation avec Israël et le peuple juif », a-t-il affirmé.

L’Albanie est devenue une destination de choix pour les voyageurs israéliens ces trois dernières années, séduits par ses plages sur la mer Adriatique et ses coûts bien inférieurs à ceux de l’Italie voisine. Toutefois, selon les services de renseignement israéliens, ce ne sont pas seulement les touristes qui affluent, mais aussi des criminels liés au crime organisé. Une poignée d’entre eux se seraient installés dans le pays, parfois sous des identités étrangères, utilisant des passeports roumains ou portugais.

« Ici, la police israélienne ne peut rien contre nous », confie Yossi (nom d’emprunt), un criminel israélien résidant en Albanie. « Certains ont ouvert des restaurants et des entreprises touristiques, d’autres s’entraînent au tir ou suivent des cours de self-défense ».

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