Face au succès de Wonder Woman, Marvel et Disney se sont enfin décidé à offrir à une super héroïne son propre film en solo pour introduire dans le M.C.U. la surpuissante Captain Marvel, future sauveuse des Avengers.
SYNOPSIS : Ancienne pilote de l’air dans l’armée américaine qui a perdu tout souvenir de son ancienne vie sur Terre, Carol Danvers s’est vue transformée en une guerrière Kree alors qu’elle était sur le point de perdre la vie. Désormais dotée de pouvoirs incommensurables, elle va se retrouver au milieu d’un conflit intergalactique millénaire entre les Kree et les Skrulls.
Il était temps ! Alors que le Marvel’s Cinematic Universe vient de fêter son dixième anniversaire, jamais Marvel et Disney n’avaient jusque là osé donner le premier rôle d’un film à une super héroïne.
Alors que les fans rêvent depuis longtemps d’un film Black Widow avec Scarlett Johansson, il aura fallu attendre que la Warner ose sortir Wonder Woman avec le succès que l’on connait pour que Disney franchisse à son tour le pas.
Et qui mieux que la très populaire Captain Marvel, pendant féminin de Captain America, pouvait représenter ce renouveau ? Après avoir séduit la communauté noire avec Black Panther, Marvel et Disney arriveront ils maintenant à séduire les femmes avec cette nouvelle histoire cruciale pour le futur du M.C.U. ?
Si Marvel et Disney sont allés chercher à nouveaux deux réalisateurs indépendants qui ne s’étaient jamais frotté aux blockbusters précédemment pour leur proposer de mettre en scène Captain Marvel, le long métrage semble être cette fois vraiment dirigé par les équipes techniques. Si il fallait forcement une femme pour réaliser cette première aventure en solo d’une héroïne Marvel, on ne sent pas du tout de patte propre au duo Anna Boden et Ryan Fleck (qui sont mariés).
Anna Boden est juive, donc, selon la loi halakhique, cela signifie que leur film est également juif. Mazel Tov!
Compte tenu du passé de Boden, on peut y découvrir une métaphore juive à grande échelle pour les Skrull. La race des étrangers mal compris et maltraités est peut-être un symbole pour le peuple juif. Leur principale superpuissance, leur capacité à transformer leur apparence physique en celle de tous ceux qu’ils voient, était un commentaire sur la façon dont notre peuple a dû s’assimiler aux nations pour survivre au cours des siècles.
C’est peut-être même un jeu sur d’anciens stéréotypes – le «cosmopolite sans racines» trompeur qui ne peut jamais avoir une allégeance appropriée à son pays hôte. Bien qu’il ne soit pas question d’une patrie ancestrale, le leader assiégé, interprété par Ben Mendelsohn, a un moment de tendresse lorsqu’il se tourne vers notre héros et lui dit: «Nous cherchons simplement un endroit où vivre. »
Dans une interview récente, Boden a déclaré qu’elle espérait que son film serait davantage considéré comme un film « humaniste » que comme un film féministe sans gesticulation politique. Il y a des scènes qui se déroulent sous des tropes communes (comme un mec impitoyable qui harcèle une femme et lui dit de sourire), mais la réaction de Brie Larson est celle d’un personnage et non celle d’un autocollant. Certes, elle est une extraterrestre amnésique capturée dans les années 1990, mais ce n’est toujours pas un symbole vide pour toute la féminité.
Article inspiré des sources Freakingeek et Times Off Israel en anglais
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