Lors d’un événement pour les employés du KKL, organisé la semaine dernière dans le nouveau complexe Expo à Eilat, propriété du chanteur Eyal Golan, Itay Levi, juré de l’émission The Next Star for Eurovision, a partagé une scène mémorable. Sur son compte Instagram, suivi par plus de 500 000 abonnés, il a posté une vidéo où il invite des soldats à chanter avec lui son tube Ain Li Makom Acher (Je n’ai pas d’autre endroit).
Dans sa publication, il a écrit :
« Je chante presque tous les soirs, mais lorsque vous me surprenez en m’apprenant que le KKL a fait venir nos frères et sœurs de Tsahal et des forces de sécurité, mon cœur bat à 200 à l’heure. Voilà comment j’ai vécu cette soirée : une énergie folle. Apporter de la joie au peuple d’Israël, c’est ma mission pour toujours. Merci d’être là. Que Dieu vous protège et vous ramène toujours en paix. »
Cependant, ce moment poignant a rapidement pris une tournure sombre. Le post d’Itay Levi a été partagé parmi des abonnés pro-palestiniens, déclenchant une avalanche de commentaires hostiles. Des messages comme « Pourquoi souriez-vous ? Assassins d’enfants, », « Free Palestine », ou encore « Vous célébrez alors que des enfants sont tués à Gaza » ont envahi la publication. D’autres sont allés jusqu’à écrire : « Vous commettez un génocide, » ou « Votre fin approche. »
Les menaces ont également afflué dans sa messagerie privée, accompagnées de photos choquantes des destructions à Gaza. Face à cette situation, Levi a décidé de ne pas supprimer la publication mais a désactivé la possibilité de commenter la vidéo pour limiter l’escalade.
Cet incident rappelle les tensions extrêmes qui entourent les artistes engagés publiquement aux côtés des forces israéliennes, exacerbant les clivages sur les réseaux sociaux.
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