ABONNEZ VOUS A NOTRE NEWSLETTERPour les femmes souffrant d’alopécie, la perte de leurs cheveux peut être traumatisante et bouleversante. Mais une entreprise de technologie médicale affirme que ses implants capillaires quasi instantanés peuvent restaurer la gloire suprême d’une femme en moins d’une heure – et sans intervention chirurgicale.
Hairstetics , basé à Or Yehuda dans la banlieue de Tel-Aviv, a développé un injecteur pour fixer fermement plusieurs mèches sur le cuir chevelu à la fois, offrant une restauration immédiate des cheveux aux femmes aux prises avec la calvitie.
« Nous avons développé un dispositif d’implant de cheveux artificiels pour le traitement de l’alopécie androgénétique », a déclaré le PDG de Hairstetics, Oren Ne’eman, à NoCamels.
Il dit que l’entreprise se concentre sur les femmes souffrant de la maladie, pour l’instant du moins. « C’est un besoin non satisfait chez les femmes », déclare-t-il en marge de la conférence Biomed Israel à Tel-Aviv.
« La plupart des femmes ne sont pas éligibles à la greffe de cheveux pour plusieurs raisons : premièrement, la façon dont elles perdent leurs cheveux et la façon dont les cheveux restants s’amincissent les rendent inéligibles à la greffe de cheveux.
« Deuxièmement, les femmes ont généralement les cheveux longs et une greffe naturelle est effectuée avec de très courts follicules de cheveux déplacés de l’arrière vers les zones où les cheveux manquent. »
Hairstetics, cependant, n’utilise pas de vrais cheveux, mais implante plutôt des mèches artificielles pour correspondre à la couleur du sujet.
Les brins sont créés à l’aide de matériaux qui ne sont pas susceptibles de déclencher une réaction allergique, mais même ainsi, des précautions sont prises pour s’assurer qu’il n’y a pas de réaction indésirable.
« Les matériaux que nous utilisons sont très biocompatibles afin de minimiser les effets secondaires », explique Ne’eman.
« Et nous sélectionnons les patients qui pourraient avoir des effets secondaires en faisant un test sur moins de 50 cheveux. Donc, si un patient réagit pour une raison quelconque à ce test, nous ne procédons pas à la mise en œuvre complète. »
Le processus commence par une anesthésie locale administrée au cuir chevelu. L’appareil qui délivre la restauration capillaire « injecte » ensuite 25 mèches à la fois à travers un ensemble d’aiguilles dépassant d’un appareil en forme de bloc, directement sur les endroits de la tête où les cheveux sont fins, clairsemés ou complètement disparus. L’ensemble du processus prend entre 30 et 45 minutes, dit Ne’eman.
Les pointes des follicules eux-mêmes qui sont injectées dans la peau du cuir chevelu s’ouvrent ensuite, ancrant les mèches de cheveux à la tête du patient.
« La pointe de [chaque brin] est comme un stent », dit Ne’eman, se référant aux minuscules tubes insérés dans des passages creux à l’intérieur du corps qui se calent en place. La plupart des gens associent les stents à leur utilisation pour ouvrir les valves bloquées dans et autour du cœur.
« Il est fabriqué à partir des mêmes matériaux que les stents, et l’une des caractéristiques de ces stents est la mémoire élastique », dit-il. Cela signifie qu’il reprendra sa forme d’origine une fois libéré de ses contraintes.
« Si je le mets dans l’aiguille, les ailes du stent sont pliées et quand il sort de l’aiguille, elles s’ouvrent à nouveau [sous le cuir chevelu]. C’est ce qui fixe le poil dans la peau avec une force deux fois et demie supérieure à celle du poil naturel », explique-t-il.
Selon Ne’eman, la procédure peut être effectuée par n’importe quel professionnel de la santé après plusieurs heures de formation.
« Les implants sont préchargés en usine dans ces injecteurs », dit-il. « Le médecin fait l’anesthésie locale et ensuite applique les injecteurs. »
Alors que les implants sont « plus forts que nos cheveux » et plus difficiles à retirer, Ne’eman dit qu’il y a néanmoins une certaine perte de follicules – jusqu’à 20% d’une année sur l’autre. Cela signifie que certains des cheveux implantés devront être remplacés au fur et à mesure qu’ils se détachent du cuir chevelu.
« C’est une procédure reproductible », dit-il. « Le patient doit venir à la clinique tous les ans et demi à deux ans pour faire un [implant] secondaire. »
La procédure est actuellement disponible en Israël et au Brésil, ainsi qu’en France, en Suisse et en Belgique. Le prix moyen de la procédure est de 5 000 à 6 000 euros.
La société envisage également une future entrée sur le marché américain, mais n’a pas encore reçu l’autorisation de la Food and Drug Administration (FDA).
Bien que coûteux, Ne’eman dit que les femmes qui subissent le traitement après le traumatisme de la perte de leurs cheveux en voient certainement la valeur.
Les femmes arrivent désespérées, dit-il, et repartent en pleurant de joie et de soulagement.
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