Le ministère de l’Energie étudie la possibilité de satisfaire la demande de l’UE d’augmenter le quota d’approvisionnement en gaz vers l’Europe via l’Egypte.
L’Europe cherche activement un substitut au gaz russe, y compris en Israël, qui dispose d’importantes réserves offshore. L’UE ne peut toujours pas refuser d’acheter du gaz à la Russie sans risquer de faire chuter l’économie, mais elle essaie de trouver de nouveaux fournisseurs.
Le problème est qu’Israël a également des options limitées. Même si nous doublons le volume de production, cela ne représente toujours que 10 % de ce que l’Europe reçoit actuellement de la Russie.
Israël dispose actuellement de l’infrastructure adéquate, y compris deux gazoducs en exploitation, pour transporter le gaz vers l’Égypte et le transformer en liquide. Selon le plan, le gaz sera pompé sur un navire qui ira en Europe, mais c’est un processus coûteux, compliqué et long.
Jusqu’à présent, seuls les États-Unis ont refusé le pétrole et le gaz russes, dont le volume des importations était faible.
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