Dans une interview accordée au quotidien allemand Bild, la superstar israélienne Noa Kirel dévoile une part rare et personnelle de sa vie : son couple avec Daniel Peretz, gardien de but de l’équipe nationale, son existence partagée entre l’Allemagne et Israël, et un rêve intime qu’elle n’avait encore jamais formulé aussi clairement — devenir mère.
(source : ICE – https://www.ice.co.il)

Au fil d’un portrait tendre, la chanteuse de 24 ans apparaît loin de l’image ultra-médiatisée qui l’accompagne depuis son adolescence. Et si la presse germanophone la surnomme déjà, avec son époux, « les Beckhams israéliens », Noa préfère rappeler que derrière la lumière se cache une réalité faite de compromis, d’éloignement et d’amour persévérant.


Dès les premières lignes de l’entretien, Kirel revient sur la manière dont elle a rencontré Daniel Peretz. Leur histoire, explique-t-elle, a commencé « grâce à un agent commun ». Et elle ajoute, sourire dans la voix : « Daniel pensait à moi depuis des années. Quand il a enfin décidé de m’écrire, tout est devenu évident. Le reste appartient à l’histoire. »
Un amour qui s’est concrétisé lors d’une demande en mariage orchestrée au coucher du soleil, sur un bateau en Israël. La cérémonie, devenue un événement national, a mêlé glamour et émotion. Noa y a offert à son époux deux chansons inédites écrites spécialement pour lui : « Je voulais créer des moments qui nous appartiennent, qui resteront pour toujours. La musique est mon langage de l’amour. »

Kirel confie également ce qui, selon elle, définit le mieux son mari : « Ce que j’aime le plus chez lui, c’est sa bonté. La façon dont il traite les gens, le respect qu’il porte à chacun… Il a un cœur immense. » Une déclaration simple mais qui illustre la force discrète du couple.


La jeune artiste ne cache pas que la carrière de Daniel a ajouté un défi majeur à leur vie : l’éloignement. Le gardien, sous contrat avec le Bayern Munich, évolue pour l’instant en prêt à Hambourg, où il passe une grande partie de son temps… sur le banc, malgré son talent reconnu. Une situation difficile, que Noa commente avec une loyauté rare : « Daniel est la personne la plus forte que je connaisse. Je le vois combattre chaque jour. Je n’ai aucun doute qu’il atteindra ses objectifs. Je serai toujours à ses côtés. »

Entre deux concerts, projets internationaux et enregistrements, Noa embarque donc régulièrement pour Hambourg — deux à trois fois par mois — afin de maintenir ce lien malgré la distance. Elle dit aimer la ville, son atmosphère hivernale, ses marchés de Noël, sa cuisine locale et les traditions européennes qu’elle découvre peu à peu. Elle y poursuit aussi son entraînement sportif avec des cours de pilates, indispensables à son rythme de vie intense.


À 24 ans, celle qui possède déjà une fortune estimée à six millions d’euros — ce qui fait d’elle l’une des quatorze femmes de joueurs les plus riches du monde, selon Bild — refuse toutefois qu’on la réduise à un statut : « Rien ne m’a été donné. Tout vient du travail acharné, jour après jour. La musique n’est pas seulement ma carrière. C’est ce que je suis. Je veux apporter de la joie aux gens et leur montrer que tout est possible avec de l’amour et de la détermination. »

Mais l’aveu le plus personnel arrive en fin d’entretien, presque comme une respiration. À la question de savoir si elle se voit bientôt devenir mère, Noa Kirel répond sans détour :
« Oui… c’est l’un de mes plus grands rêves. Je crois que cela arrivera quand le moment sera juste. »

Une phrase simple, mais qui a suffi à embraser les réseaux sociaux israéliens et allemands : la star, considérée comme l’icône pop de sa génération, s’autorise enfin à évoquer l’étape la plus intime de toutes.


Cette interview, largement relayée en Allemagne, révèle plus qu’un scoop people : elle dessine la trajectoire d’une jeune femme qui, malgré une gloire fulgurante, cherche à construire une vie stable dans un monde instable. Entre Tel-Aviv et Hambourg, entre concerts géants et voyages éclair, entre pressions médiatiques et rêves de famille, Noa Kirel semble avancer avec une maturité nouvelle — guidée, comme elle le dit elle-même, par l’amour.

Dans une période où Israël traverse des défis profonds et où ses artistes sont souvent amenés à représenter bien plus qu’eux-mêmes, la sincérité de Noa touche. Elle incarne cette génération qui, malgré les crises, continue de rêver, de créer et d’aimer. Une génération qui refuse de renoncer à la normalité, même lorsqu’elle semble loin.
Et peut-être est-ce là le véritable message de cette interview : derrière la star, une femme qui aspire, simplement, à une vie pleine — et à un avenir qu’elle souhaite bâtir à deux.