ABONNEZ VOUS A NOTRE NEWSLETTERBeaucoup de gens dédaignent de porter des masques et font allusion à l’opinion de l’Organisation mondiale de la santé selon laquelle le virus est transmis par postillons.
L’OMS a déclaré dans un document diffusé fin juin que le coronavirus se transmet principalement par de grosses gouttes qui se déposent rapidement à la surface. « La transmission par voie aérienne n’est possible qu’après la formation d’aérosols (c’est-à-dire de gouttelettes de moins de 5 microns) à la suite de procédures médicales », a insisté l’organisation internationale. Par conséquent, l’OMS a mis l’accent sur l’hygiène des mains plutôt que sur le port de masques.
Hier, 239 scientifiques de 32 pays ont envoyé une lettre à l’OMS pour avertir de la possibilité de transmission du virus par voie aérienne. Ils affirment qu’en plus des grosses gouttelettes s’échappant de la bouche lors des éternuements, le virus peut être transmis par de postillons qui se forme même lors d’une conversation.
Il peut rester longtemps dans l’air et se déplacer dans l’espace. Ils demandent donc instamment à l’OMS de revoir ses recommandations.
Certes, les scientifiques ajoutent que le potentiel infectieux de ces particules microscopiques d’humidité est relativement faible. De plus, le risque existe, tout d’abord, dans des pièces fermées et mal ventilées, où de nombreuses personnes sont en contact étroit depuis longtemps.
L’un des responsables du département de contrôle des infections de l’OMS, Benedetta Allegranzi, a déclaré que ces derniers mois, la question de la transmission du virus par voie aérienne a été examinée à plusieurs reprises par l’OMS, et ils l’ont jugée « possible, mais non prouvée scientifiquement ».
Cependant, les scientifiques, y compris ceux qui conseillent l’OMS, disent que cette organisation, bien que pleine de bonnes intentions, est loin derrière la science.
L’hypothèse de la transmission des postillons ne fait que souligner l’importance de porter des masques à l’intérieur, ainsi que la nécessité d’une ventilation régulière, ce qui réduit le risque de propagation du virus.
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