ABONNEZ VOUS A NOTRE NEWSLETTERL’Institut israélien de recherche biologique a déposé des demandes de brevet pour huit types d’ anticorps anti-coronavirus qu’il a isolés, a annoncé vendredi le ministre de la Défense Naftali Bennett. Les anticorps seront utilisés pour le développement d’un futur médicament pour traiter la maladie causée par le COVID-19.
Bennett a déclaré avoir été informé du développement par Shmuel Shapira, qui dirige les installations de Ness Ziona à l’IIBR. Il a appelé la découverte «une autre étape importante dans l’élaboration d’un remède. L’IIBR travaille sans relâche pour trouver une solution qui sauve des vies. »
Plus tôt ce mois-ci, le ministère de la Défense a révélé que l’IIBR avait achevé un développement scientifique révolutionnaire, identifiant un anticorps qui neutralise le coronavirus , un développement que Bennett a qualifié de «percée majeure».
Cette percée scientifique avait trois paramètres clés: l’anticorps est monoclonal, nouveau et raffiné, et contient une proportion exceptionnellement faible de protéines nocives; l’institut a démontré la capacité de l’anticorps à neutraliser le nouveau coronavirus; et l’anticorps a été spécifiquement testé sur le coronavirus agressif.
« Sur la base de publications scientifiques complètes du monde entier, il semble que l’IIBR soit la première institution à réaliser une percée scientifique qui réponde simultanément aux trois paramètres susmentionnés », a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué au nom de l’institut.
Le mois dernier, l’IIBR a annoncé qu’il avait commencé à tester un prototype de vaccin COVID-19 sur des rongeurs, après que l’institut a été personnellement invité par le Premier ministre Benjamin Netanyahu à se joindre à la lutte contre la pandémie début février.
L’institut est également impliqué dans la collecte de plasma de personnes qui se sont remises d’une infection par le nouveau coronavirus dans l’espoir que cela puisse aider la recherche.
L’IIBR opère sous les auspices du Cabinet du Premier ministre et travaille en étroite collaboration avec le ministère de la Défense. La plupart de ses travaux sont gardés et sous censure militaire.
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