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Depuis avril, alors que l’on en savait peu sur le coronavirus, le ministère israélien de la Santé recommandait à sa population d’acquérir – via l’exposition au soleil, à la nourriture ou aux suppléments vitaminique D.

« Un grand nombre d’études publiées récemment lient la carence en vitamine D à un risque accru de maladie à coronavirus, y compris la mort », comme le fait remarquer un rapport présenté par le Centre national d’information et de connaissances pour la lutte contre Coronavirus créé par AMAN (renseignement militaire israélien) pour conseiller le ministère de la Santé de ce pays.

Les chercheurs affirment que le manque de vitamine D est très courant dans tous les secteurs de la population israélienne et conseillent au ministère de la Santé de prendre des mesures pour changer cette réalité.

Du Centre d’information et de connaissances, ils ont recommandé: «Nous considérons qu’il est approprié de verbaliser la recommandation du ministère de la Santé à la population, rendue publique lorsque la pandémie a éclaté, pour maintenir un niveau adéquat de vitamine D grâce à une exposition au soleil à bras nus pendant 20 minutes par jour, de 11 h à 16 h ou consommer un supplément vitaminique de 800-1000 de vitamine D par jour, en particulier pour les personnes âgées ou non exposées au soleil ».

Le ministère israélien de la Santé avait recommandé en avril, quelques semaines après l’épidémie de coronavirus dans le monde, la nécessité de consommer des vitamines D face à la menace de Covid-19.

Dans le document publié ce matin, le Centre d’Information et de Connaissances présente des données encourageantes: « La pandémie en Israël est généralisée, mais il y a des premiers signes d’endiguement ».

Selon les chercheurs, l’une des données les plus marquantes indiquant le confinement du virus est le taux de positivité sur le total des tests, qui atteint aujourd’hui 7,7%, contre 10% la semaine dernière.

Parallèlement aux signes positifs, les chercheurs ont noté qu’Israël continue d’être l’un des pays en tête des tableaux mondiaux de morbidité, par rapport à la taille de la population, au nombre de décès par jour et à la moyenne hebdomadaire des nouveaux cas par jour.

En outre, « la quantité quotidienne moyenne d’infection au cours de la semaine dernière est encore nettement plus élevée », ce qui rendra difficile la suppression des chaînes de contagion.

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