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Des chercheurs australiens qui ont mené des études génétiques sur environ 300 000 patients ont conclu qu’il existe un lien direct entre une carence en vitamine D et un risque accru de développer une démence sénile et un accident vasculaire cérébral.

La démence est un syndrome chronique et progressif qui entraîne un déclin cognitif et est l’une des principales causes d’invalidité chez les personnes âgées dans le monde. Dans le monde, plus de 55 millions de personnes souffrent de démence et 10 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.

La première étude mondiale menée par l’Université d’Australie du Sud, comprenant une analyse génétique de 294 514 participants (âgés de 37 à 73 ans), a révélé que de faibles niveaux de vitamine D chez les patients étaient associés à une réduction du volume cérébral et à un risque accru de démence et d’accident vasculaire cérébral. Les données d’analyse génétique ont également été confirmées par une IRM du cerveau. L’analyse a montré que dans certaines populations, jusqu’à 17 % des cas de démence pourraient être évités en augmentant le taux de vitamine D à la normale (50 nmol/l).

L’auteur principal de l’étude, le professeur Elina Hipponen, a expliqué : « La vitamine D est un important précurseur d’hormone stéroïde dont les effets, y compris sur la santé du cerveau, ont été activement étudiés récemment. » Elle a ajouté que pour les personnes qui, pour une raison quelconque, ne reçoivent pas suffisamment de vitamine D après une exposition au soleil, l’apport alimentaire d’aliments riches en cette vitamine peut ne pas être suffisant et une supplémentation en vitamine D sera probablement nécessaire.

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