Juste avant le départ de Netanyahou pour la Pologne, de nouveaux détails sont révélés au sujet du nouvel avion qui sera utilisé par le Premier ministre. Le Boeing 767 a été acheté à une société de fret américaine et appartenait auparavant à la société australienne Qantas. Le lancement officiel se fera après les élections.
L’enquête de Ynet montre que la division Bedek de l’IAI travaille actuellement à des améliorations technologiques et sécuritaires de l’avion, qui devrait servir de nouvel avion officiel au Premier ministre israélien.
Le bureau du Premier ministre refuse de se rapporter à l’identité de l’avion et à sa préparation, qui est menée dans le plus strict secret et selon des procédures strictes en matière de sécurité des informations. Cependant, on estime que le nouvel avion entrera officiellement en service cet été, après les élections et la formation du nouveau gouvernement.
Selon certaines informations, le Boeing 767, qui a atterri en Israël en juillet 2016 après avoir été acheté à la compagnie de transport américaine « CAM », a depuis disparu des aérodromes. Dans le passé, il a servi la compagnie aérienne australienne « Qantas » jusqu’à ce qu’il quitte le service en raison de l’acquisition par la société de nouveaux avions plus économes en carburant. La compagnie américaine a acheté l’avion en janvier 2016 dans le but de le convertir en avion cargo – mais il a finalement été acheté par Israël.
Dans la version de l’avion, 116 sièges seront installés selon le Premier ministre, dont certains sont des sièges de la classe affaires, au lieu de la configuration initiale de 221 sièges en classe économique et de 30 sièges en classe affaires.
La décision d’acheter un avion pour le Premier ministre avait été prise en 2014 par le gouvernement précédent, dirigé par Netanyahu, sur la recommandation d’un comité public dirigé par l’ancien juge de la Cour suprême, Eliezer Goldberg. Le gouvernement a approuvé un budget de 729 millions de NIS en août 2015 en faveur de l’avion, qui était divisé en un budget d’achat et de construction, censé s’élever à 393 millions de NIS, et un budget d’exploitation et de maintenance de 336 millions de NIS pour cinq ans.