Dans une scène surréaliste digne d’un film catastrophe, une croisière de luxe a quitté précipitamment le port de Hawaï hier, laissant derrière elle plus de 600 passagers, piégés à terre face à une alerte tsunami déclenchée par un séisme massif de magnitude 8,8 au large de la péninsule du Kamtchatka, en Russie. Ce tremblement de terre, le plus puissant enregistré depuis Fukushima en 2011, a provoqué une onde de choc à travers tout le Pacifique, forçant les navires à fuir vers les eaux profondes pour éviter d’être submergés.
Sur les réseaux sociaux, les témoignages choqués de passagers bloqués sur l’île affluent. Une touriste du nom de @demifreeman raconte en direct : « Nous sommes arrivés au port, mais la croisière est déjà repartie. On nous dit maintenant d’aller sur un terrain en hauteur. Les gens sont paniqués. » Elle ajoute : « C’est la panique totale. Notre chauffeur de bus ne savait rien, personne ne savait ce qui se passait. »
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Un chaos logistique entre panique et incompréhension
Selon les premières estimations, au moins 600 croisiéristes ont été « oubliés » à terre, évacués dans l’urgence vers les hauteurs de l’île dans un désordre total. Des images montrent des files de touristes courant dans tous les sens, certains criant, d’autres essayant de contacter leurs proches alors que les sirènes d’alerte tsunami résonnent.
Un autre témoignage glaçant : « Nous venions juste de descendre du bus touristique, et là, tout le monde s’est mis à courir vers le bateau. Ils ont fermé les portes. Il fallait partir immédiatement. On était parmi les derniers à embarquer. On a vu les autres rester à terre. C’est irréel. »
Des navires qui fuient, des passagers laissés à leur sort
Les compagnies maritimes se défendent : « Le protocole est clair. En cas d’alerte tsunami, les navires doivent quitter immédiatement le port pour éviter d’être projetés sur les quais. » Cela n’a pas empêché la colère de nombreux voyageurs qui se sentent abandonnés, pris au piège d’un système logistique qui n’a pas su les protéger, ni même les prévenir.
Cette crise soulève de graves questions sur la gestion des situations d’urgence dans les zones touristiques, en particulier dans les destinations prisées comme Hawaï. Alors que les infrastructures locales tentent de gérer l’évacuation de masse, le nombre de touristes étrangers ne cesse de compliquer la situation.
Une onde de choc jusqu’en Israël ?
Israël, bien que géographiquement éloigné, suit de près la situation. Les services de renseignement estiment que ce type de catastrophe naturelle pourrait être exploité par des acteurs hostiles pour créer des diversions, ou orchestrer des opérations sous couvert de chaos global. Ce scénario n’est pas nouveau : des précédents existent où des groupes terroristes ont utilisé des catastrophes naturelles pour frapper quand les systèmes de sécurité sont détournés ailleurs.
Les autorités israéliennes recommandent aux ressortissants en croisière, notamment dans le Pacifique, de se rapprocher des autorités consulaires dès que possible, et rappellent l’importance d’être équipé d’une application d’alerte tsunami et de GPS actif en permanence.
📚 À consulter également :
- Tsunami – Wikipédia
- Séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku – Wikipédia
- Sécurité maritime et navigation en temps de crise
La mer n’est plus un refuge. Ce qui devait être un voyage de rêve s’est transformé en film d’angoisse en temps réel. Les images de croisières fuyant au loin pendant que les passagers hurlent à quai resteront sans doute gravées dans les mémoires longtemps.






