Sécheresse, démangeaisons, sensations de brûlure dans le vagin, inconfort en position assise ou lors de la marche, douleurs pendant les rapports sexuels… Ces manifestations, regroupées sous le terme médical VSM (Vaginal Symptoms of Menopause), touchent environ une femme sur deux à la ménopause. Elles sont la conséquence directe de la baisse du taux d’œstrogènes caractéristique de cette période de la vie. Pourtant, seules un quart des femmes concernées osent consulter, souvent par gêne ou par croyance erronée qu’« il n’existe pas de solution ».

Le manque d’œstrogènes entraîne un amincissement et une fragilisation des tissus vaginaux. Cette atrophie rend la muqueuse plus vulnérable, favorisant de minuscules fissures invisibles à l’œil nu qui facilitent l’entrée des bactéries. Résultat : les VSM peuvent aussi s’accompagner de symptômes urinaires (envie pressante, brûlures à la miction, infections urinaires récidivantes). Au-delà de la gêne physique, l’impact sur la qualité de vie, la sexualité et même la santé psychologique est considérable.

Les solutions existent et sont efficaces – à condition de traiter sur le long terme, car le déficit hormonal ne s’améliore pas avec l’âge :

  • Traitement hormonal local à base d’œstrogènes : en ovules ou en crèmes vaginales, il restaure l’hydratation, l’élasticité et l’acidité naturelle du vagin. Très sûr d’utilisation, il est parfois disponible sans ordonnance. La régularité est essentielle pour un effet durable.
  • Comprimés vaginaux de DHEA : cette hormone, connue pour ses effets anti-âge, se transforme localement en œstrogènes et autres hormones comme la testostérone. Elle améliore l’épaisseur de la muqueuse et le confort vaginal.
  • Laser vaginal : option non hormonale stimulant la régénération tissulaire et réduisant significativement les symptômes.
  • Produits non hormonaux : lubrifiants et hydratants vaginaux à base d’eau, d’acide hyaluronique ou d’autres agents apaisants. Utilisés quotidiennement, ils apportent un soulagement partiel.

Le message clé : les VSM sont une réalité physiologique fréquente, mais il n’y a aucune raison de subir ces symptômes en silence. Parler de ces troubles avec son gynécologue ou sa gynécologue est la première étape vers un confort retrouvé. Le tabou qui entoure encore la ménopause prive trop de femmes de solutions simples et efficaces.

Pour les femmes en Israël et ailleurs, où l’accès à l’information médicale fiable reste parfois limité, ce sujet mérite une visibilité accrue. Les médias, les associations de santé et les professionnels doivent encourager les femmes à consulter dès l’apparition des premiers signes, au même titre que pour tout autre problème de santé.

Sources : Infos-Israel.News – Israël, Alyaexpress-News, Rak Be Israël, Wikipédia – Ménopause