Le temps est venu de le dire clairement : le compas moral de l’élite culturelle israélienne pointe toujours dans la même direction — contre Israël.
Peu importe qui a commencé, peu importe combien de sang juif a été versé, la conclusion de certains « artistes engagés » est toujours la même : c’est notre faute.
Mémoire courte face à l’horreur du 7 octobre
Le 8 octobre, alors que le corps de Shani Louk gisait encore profané et que les jumeaux Liel et Yinon Hatzroni, 12 ans, étaient portés disparus à Be’eri, il a fallu 14 jours pour retrouver les restes ADN de Yinon et un mois et demi pour ceux de Liel.
Yarden Bibas, croyant sa famille en sécurité, a quitté son abri… pour apprendre 484 jours plus tard que Shiri, Ariel et Kfir, ses proches, avaient été kidnappés puis assassinés.
Ces drames, nous les avons gravés dans notre mémoire collective : « Nous n’oublierons jamais et nous ne pardonnerons jamais ». Mais le compas moral de certains artistes, lui, revient toujours à son point zéro : accuser Israël.
Où sont vos cris pour nos enfants massacrés ?
Vous écrivez être « horrifiés par la mort d’enfants et de civils à Gaza ». Où sont vos mots pour Ariel et Kfir, exécutés de sang-froid ? Où est votre colère face à Liel, suppliante au téléphone avec la police pendant que des terroristes la retenaient ? Où est votre indignation pour Emily Hand, 9 ans, que son père a pleurée en se disant qu’il valait mieux qu’elle soit morte que captive ?
Et que dire du meurtre atroce de Vivian Silver, militante pacifiste ayant transporté des malades gazaouis vers nos hôpitaux ? Ses « amis » palestiniens l’ont assassinée, et il a fallu plus d’un mois pour identifier ses restes.
Le courage de la jeunesse face au cynisme des élites
Face à ces renoncements, la nouvelle génération d’artistes refuse d’oublier. Idan Amedi, chanteur et combattant grièvement blessé à Gaza, dénonce sans détour : « Déconnectés, diffuseurs de mensonges ».
À ses côtés : Ishay Ribo, Hanan Ben Ari, Harel Skaat, et bien d’autres, porteurs d’une mémoire vive de ce qu’ils ont vu ce 7 octobre.
Eux n’ont pas effacé de leur esprit les grands-mères brûlées vives dans les abris, les jeunes filles violées, les nourrissons égorgés. Pendant que certains artistes s’apitoient sur la prétendue « famine » à Gaza, Israël reste la seule nation au monde à nourrir son ennemi en temps de guerre — alors même que cet ennemi affame nos fils dans des tunnels.
Le vrai courage n’est pas sur scène
Qui êtes-vous, vous, les mille signataires ? Que vaut la voix de mille artistes qui savent chanter — face à celle de mille jeunes qui savent combattre ? Eux ne montent pas sur scène, ils montent au front. Ce sont les véritables héros.
Le temps où quelques privilégiés pouvaient dicter au peuple d’Israël ce qui est « moral » est révolu.
Ce peuple sait reconnaître la différence entre ceux qui risquent leur vie et ceux qui sacrifient des mots creux… tout en sacrifiant ceux qui paient le prix réel. Vous avez peut-être cessé d’entendre la voix brisée d’Amit Man, secouriste tombée au combat, ou celle de la fillette de Sderot demandant : « Vous êtes de la police israélienne ? »
Nous, nous les entendons encore. Chaque nuit. Chaque matin. Chaque instant. Et nous n’oublierons pas. Car même mille artistes qui choisissent d’oublier — tout comme mille pompiers — ne pourront jamais éteindre le peuple d’Israël.
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