La tension entre Rachel Zegler et Gal Gadot, déjà connue depuis des mois, a franchi un nouveau cap. Les relations compliquées entre les deux actrices, révélées pendant la production de « Blanche-Neige », semblaient jusqu’à présent enveloppées d’un vernis de cordialité professionnelle. Mais un geste symbolique, lourd de sens dans l’univers numérique contemporain, a mis fin à cette illusion : Rachel Zegler a cessé de suivre Gal Gadot sur Instagram. Gadot, elle, continue toujours d’être abonnée au compte de sa partenaire de tournage — un contraste qui n’a échappé à personne.
Selon les médias internationaux, cette rupture virtuelle n’est pas simplement un détail : elle serait le signe d’un refroidissement définitif. Pour beaucoup d’observateurs, ce geste reflète une volonté délibérée de Zegler de marquer sa distance, peut-être même de condamner publiquement le lien fragile qui subsistait encore. Dans l’écosystème hyperconnecté d’Hollywood, retirer un « follow » équivaut à une déclaration ouverte : « je ne veux plus être associée à toi ».
À l’époque du tournage, pourtant, rien ne laissait deviner une telle fracture. Les deux actrices avaient même donné l’impression d’être proches, apparaissant ensemble lors d’interviews, posant côte à côte sur les tapis rouges et exprimant régulièrement leur admiration mutuelle. Gadot avait confié dans un entretien à Keshet 12 qu’elle avait aimé travailler avec Rachel Zegler, évoquant des moments « drôles, chaleureux et très agréables ». Mais les mois qui ont suivi ont changé la donne.
La guerre du 7 octobre et la mobilisation totale d’Israël face au Hamas ont été un tournant. Tandis que Gal Gadot, fidèle à ses convictions et à son identité israélienne, s’est engagée sans hésiter pour soutenir Israël — organisant notamment des projections de documents sur les atrocités du Hamas et appelant à la solidarité internationale — Rachel Zegler a choisi une voie opposée. Elle a relayé des messages pro-palestiniens, participé à des manifestations, publié des slogans hostiles à Israël et appelé à un « Free Palestine » à répétition.
Pour le public israélien et une grande partie des spectateurs internationaux, ce positionnement a été perçu comme une trahison morale, particulièrement dans le contexte des massacres commis par le Hamas. Le fossé idéologique entre les deux actrices est devenu public, et leur relation n’a plus jamais retrouvé un semblant de normalité.
Même lors de la promotion du film, les signes de rupture étaient visibles : elles n’ont quasiment pas été interviewées ensemble, ont évité les échanges trop chaleureux et se sont tenues à distance l’une de l’autre sur les scènes des cérémonies. Lorsque Zegler a publié son long message de remerciement à l’équipe de « Blanche-Neige », elle a soigneusement omis de mentionner Gal Gadot — ce qui avait déjà alimenté des spéculations. Aujourd’hui, la suppression du « follow » vient confirmer ces rumeurs.
Gal Gadot, en revanche, n’a pas réagi publiquement et n’a retiré aucun abonnement. Fidèle à son image, elle maintient une posture élégante, préférant le silence et la dignité à l’escalade de conflits sur les réseaux sociaux. Une attitude qui lui vaut une grande admiration en Israël, où elle reste l’une des figures culturelles les plus respectées et les plus soutenues.
Cet épisode, s’il peut sembler superficiel au premier regard, révèle en réalité une fracture beaucoup plus profonde : celle d’une industrie hollywoodienne traversée par des tensions idéologiques extrêmes. Dans un climat où soutenir Israël est devenu risqué pour une partie des artistes, Gadot incarne une rare constance morale. À contrario, la prise de distance de Zegler s’inscrit dans une tendance croissante de jeunes célébrités revendiquant une posture politique simpliste, sans tenir compte du contexte historique ni des victimes israéliennes.
Dans un environnement culturel globalisé, où les gestes symboliques pèsent parfois plus lourd que les déclarations officielles, le « unfollow » de Zegler résonne comme une déclaration ouverte de rupture. Les fans des deux actrices, eux, l’ont bien compris : la guerre n’est pas seulement sur le terrain militaire ou diplomatique, elle se joue aussi dans la culture populaire, dans les récits qu’Hollywood choisira — ou refusera — de raconter.






