65 millions de personnes pourraient mourir d’un coronavirus en seulement 18 mois

Alors que le gouvernement chinois met en quarantaine 40 millions de personnes dans et autour de la ville de Wuhan où la flambée de maladie est née, le gouvernement américain travaille à évacuer tous les citoyens américains connus de la région. 

Plus de 1 400 cas de maladie ont déjà été confirmés, dont deux aux États-Unis, tandis que le nombre de décès est passé à plus de 40 personnes.

Cependant, Eric Toner, un scientifique du Johns Hopkins Health Safety Center , n’est pas surpris de la rapidité avec laquelle la maladie se propage.

Il y a à peine trois mois, Toner a mené une pandémie hypothétique et a découvert qu’une maladie à propagation rapide semblable au coronavirus pouvait infecter des personnes dans tous les pays en seulement six mois. Ce qui est encore plus surprenant, c’est que Toner a découvert que la maladie pouvait tuer 65 millions de personnes en seulement 18 mois.

« J’ai longtemps pensé que le virus le plus susceptible de provoquer une nouvelle pandémie serait le coronavirus », a déclaré Toner, selon Business Insider.

«Nous ne savons toujours pas à quel point c’est contagieux. Nous savons qu’elle se propage d’une personne à l’autre, mais nous ne savons pas dans quelle mesure », a-t-il expliqué. «Une première impression initiale est qu’il est nettement plus léger que le SRAS. C’est donc rassurant. D’un autre côté, il peut être plus transmissible que le SRAS, du moins dans la communauté. »

Dans la simulation de Toner, le coronavirus n’a pas été spécifiquement utilisé, mais une maladie résistante aux vaccins qui est mortelle et aussi facile à propager que la grippe; le coronavirus vérifie toutes ces cases. La simulation a commencé dans des élevages de porcs au Brésil (le coronavirus provenait d’un marché alimentaire qui vendait également des animaux vivants), puis s’est propagée à l’étranger à mesure que davantage de personnes contractaient la maladie. Après 18 mois, 65 millions de personnes dans l’exercice ont péri.

Ce qui pourrait atténuer la propagation du coronavirus, a expliqué Toner, c’est le développement rapide d’un vaccin, que les scientifiques ont déjà commencé à développer.

« Si nous pouvions préparer le vaccin en quelques mois au lieu d’années ou de décennies, cela changerait les choses », a-t-il déclaré.