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Des scientifiques de l’Université d’Oxford ont tenté de prédire l’avenir de Facebook à partir de données scientifiques. Des changements intéressants attendent le réseau social le plus populaire.

Un article publié dans Big Data & Society Magazine : Les revues SAGE fournit des calculs mathématiques.

Si le réseau social se développe au même rythme, d’ici à 2100, il sera utilisé par 4,9 milliards de personnes sur la Terre. La plupart d’entre eux ne seront pas originaires de pays européens ni d’Amérique du Nord.

Dans le même temps, 1,4 milliard d’utilisateurs actuellement en vie passeront dans un autre monde. Si le taux de croissance des nouveaux utilisateurs va diminuer, après 50 ans sur Facebook, le nombre de comptes de personnes décédées dépassera le nombre de comptes de vie.

Déjà, il existe un problème d’éthique avec ce qu’on appelle les « restes numériques ». Par exemple, il arrive souvent qu’une personne décédée soit félicitée pour son anniversaire ou invitée à un événement. Facebook tente d’apporter des modifications afin de réduire la douleur des proches, mais le problème des « fantômes » ne fera qu’empirer d’année en année.

L’un des auteurs de l’étude, David Watson, étudiant de troisième cycle à l’Université d’Oxford, a déclaré que ces récits ne devraient jamais être détruits: « Il est important de donner accès à ces données historiques aux générations futures. »

Les scientifiques conseillent aux propriétaires de réseaux de commencer à consulter des historiens et des éthiciens pour savoir comment conserver pour la postérité une archive similaire qui puisse étudier notre époque.

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