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Au moins deux émissaires américains en poste en Allemagne souffrent de symptômes du syndrome de La Havane, ont déclaré des diplomates américains au Wall Street Journal. Les symptômes, qui comprennent des vomissements, des maux de tête sévères, des maux d’oreille, de la fatigue, de l’insomnie et de l’épuisement, ont commencé à apparaître ces derniers mois et certaines des victimes ont été incapables de travailler.

Ce sont les premiers cas signalés dans l’État membre de l’OTAN, où sont stationnées des forces américaines pour surveiller les exportations de gaz, la cybersécurité ou son ingérence dans la politique d’autres pays.

La première fois que ces symptômes ont été détectés, c’était en 2016, parmi des diplomates américains dans la capitale cubaine, d’où le phénomène a reçu le nom de syndrome de La Havane. Depuis ils ont signalé des symptômes semblables à la Chine et la Russie, et plus récemment en Autriche, qui est membre de l’ OTAN. D’autres cas, non vérifiées, ont été signalés en Pologne, à Taiwan, en Géorgie, et même à Washington, DC.

Selon les estimations, les attaques sont effectuées par rayonnement micro-ondes. Le nom de la Russie a été mentionné comme quelqu’un qui pourrait être responsable des attaques à l’énergie, mais Moscou nie.

Entre 2016 et 2018, une cinquantaine de personnes qui travaillent à l’ambassade américaine de Cuba ont rapporté souffrir de divers symptômes : des fortes migraines, des nausées, des acouphènes, des troubles visuels et cognitifs, des problèmes d’équilibre et de vertiges et une irritabilité excessive. Tous ces symptômes avaient d’abord été mis sur le dos du bruit lancinant des criquets ou encore de problèmes psychosociologiques liés à l’étroite surveillance de l’appareil de sécurité d’État cubain.

Mais le rapport de l’Académie des Sciences de Washington estime que la cause la plus probable du « syndrome de La Havane » est… « l’énergie de radiofréquence dirigée et pulsée ». À partir du récit de 45 personnes présentes à Cuba, les scientifiques ont ainsi estimé que le responsable des maux était des sources d’énergie à micro-ondes courantes, comme celles émanant d’un téléphone portable. Ces fortes ondes auraient pu être dirigées sur les résidences des diplomates états-uniens, les rendant inaptes au service.

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