Le partenariat a été conclu entre la compagnie égyptienne Dolphinus et le consortium israélo-américain Delek-Noble Energy (crédit: DR)
24h/24 et 6j/7 : Vous souhaitez rester informé ? Rejoignez les fils d'actualités sur Facebook Rejoignez notre page Facebook.

La multinationale américaine du pétrole et du gaz, ExxonMobil, a annoncé à la fin de la semaine dernière avoir découvert un grand champ de gaz naturel dans la zone du bloc 10 des eaux économiques chypriotes.

Selon les spécialistes de l’entreprise, il s’agirait de réserves équivalant à 140-230 milliards de mètres cubes de gaz. C’est un fois et demi à deux fois moins que le champ de Tamar en Israël (280 milliards), mais avec le champ d’Aphrodite déjà découvert dans le bloc 12 voisin (environ 170 milliards de mètres cubes), ce sont deux grandes réserves de gaz comparables à Tamar.

C’est une très bonne nouvelle pour l’industrie gazière israélienne. Premièrement, plus on trouve de gaz sur le plateau de la Méditerranée orientale, plus il sera probable de créer un hub unique qui commencera à fournir du gaz à l’Europe. La rentabilité d’un gazoduc sous-marin coûteux à destination de la Grèce, que le ministre de l’Énergie, M. Steinitz, déclare avec enthousiasme, sera d’autant plus élevée que plus de gaz sera trouvé dans la région. Dans le contexte des livraisons à l’Europe, la création d’une infrastructure unifiée pour Israël, Chypre et l’Égypte a été envisagée.

Elum Fried, analyste en chef du département des marchés financiers à la Leumi Bank, note une autre circonstance: dans une interview avec Globes, il a été déclaré que la découverte d’Exxon renforçait la présence américaine dans des projets énergétiques dans la région, ce qui serait bénéfique pour le développement futur du secteur en Israël. Jusqu’à présent, la seule société américaine qui forait le plateau de la Méditerranée orientale était Noble Energy. Elle, avec le « Delek » israélien, Yitzhak Tshuvy, faisait partie de « l’Aphrodite » de Chypre.

Israël a tenté d’attirer des sociétés étrangères à la recherche de nouveaux gisements dans ses eaux, mais personne n’a exprimé le souhait de le faire. Les efforts conjoints de nombreux acteurs (qui recherchent également du gaz dans les eaux de la Grèce et de la Turquie) peuvent devenir un levier pour le développement de l’industrie gazière israélienne.

2 Commentaires

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.