ABONNEZ VOUS A NOTRE NEWSLETTERLe 7 octobre au petit matin, Tomer Spierer a quitté sa maison pour faire ce qui lui procurait toujours de parfaits moments de liberté et de satisfaction : faire du vélo. Tomer n’est pas revenu de cette balade. Les balles des tueurs du Hamas l’ont atteint au carrefour alors qu’il tentait de fuir chez sa femme et ses deux jeunes enfants. « Dites à ma femme que je l’aime », a réussi à dire Tomer lors d’un appel téléphonique interrompu à l’un de ses coéquipiers dans les dernières secondes de sa vie. Lorsque sa mère l’appellera quelques minutes plus tard, elle sera injuriée en arabe et se rendra compte que quelque chose de terrible est arrivé à son fils.
Depuis ce jour, sa veuve s’asseyait souvent sur le balcon d’où elle surveillait Tomer à son retour de l’entraînement. « Je sursaute encore quand j’entends un vélo approcher », dit-elle. « C’est une réaction instinctive sur laquelle je n’ai aucun contrôle. Dans les premières secondes, je me dis : « Voilà, Tomer rentre à la maison ». Le passage du temps ne semble pas aider.
Le désir et la douleur ne font qu’augmenter. Au-delà du désastre qui la déchire, elle et sa famille, elle se retrouve confrontée à des difficultés financières et ses amis l’aident à récolter des fonds de soutien.
Tomer a été tué en portant le maillot de cyclisme de l’équipe cycliste professionnelle « Israel Premier Tech », le même maillot avec lequel il a été identifié lorsqu’il a été retrouvé dans sa voiture criblée de balles quelques jours plus tard. Sa mère dit que depuis qu’elle a reçu un maillot identique de l’équipe, sa fille se promène souvent avec ce maillot. « Cela lui apporte du réconfort », dit-elle, « c’est comme celui de papa », dit-elle à tout le monde. » Vendredi, ses amis rouleront en sa mémoire depuis la maison de Tomer à Gadara jusqu’au cimetière où il a été enterré.
Pour faire un don à la famille – https://payboxapp.page.link/2WWtTTevGMWX5fNX7
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