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Les États-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions contre Intellexa Consortium, une entreprise spécialisée dans les logiciels espions fondée par Tal Dilian, un ancien officier des Forces de Défense d’Israël (IDF). Cette société est accusée d’avoir développé et vendu Predator, un outil de cyberespionnage sophistiqué utilisé pour surveiller journalistes, opposants politiques et dissidents à l’échelle mondiale.

Un logiciel espion redoutable

Contrairement aux méthodes classiques d’hameçonnage, Predator pouvait infecter un smartphone sans nécessiter de clic sur un lien ou un fichier. Une fois installé, il offrait un accès total aux données de l’appareil, y compris :
📸 Caméra et microphone activés à distance.
📂 Fichiers et messages extraits en toute discrétion.
📍 Suivi des déplacements de la cible.

Des sanctions pour entraver la surveillance illégale

Les sanctions américaines visent cinq personnes et une organisation associées à Intellexa, dont des filiales en Grèce, Hongrie, Irlande et Macédoine du Nord. Aliada Group, une entité basée aux Îles Vierges britanniques, est également sanctionnée pour avoir facilité des transactions financières de dizaines de millions de dollars pour Intellexa.

La position ferme de Washington

Selon Bradley T. Smith, sous-secrétaire adjoint au Trésor pour le terrorisme et le renseignement financier :
« Les États-Unis ne toléreront pas la diffusion incontrôlée de technologies perturbatrices qui menacent notre sécurité nationale et portent atteinte à la vie privée de nos citoyens. »

En 2023, le Département du Commerce américain avait déjà placé Intellexa et une de ses filiales sur liste noire, leur interdisant l’accès à la technologie américaine.

Un signal fort contre les abus des logiciels espions

Ces sanctions marquent une étape historique, étant les premières jamais imposées pour usage abusif de logiciels espions. Elles renforcent la lutte contre l’utilisation de technologies d’espionnage vendues à des régimes autoritaires ou utilisées à des fins de surveillance illégale.

Alors que le débat sur l’encadrement des outils de cybersurveillance s’intensifie, cette affaire souligne l’urgence d’une réglementation plus stricte pour empêcher leur utilisation abusive contre les libertés individuelles.

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