Le rapport du contrôleur de l’État, qui concerne le travail des gouvernements municipaux et a été rendu public aujourd’hui, dresse un tableau terrible des logements délabrés et précaires en Israël.
Environ 610 000 logements ont été construits avant 1980 et pourraient ne pas répondre à la norme de résistance aux tremblements de terre, selon le rapport. De plus, des milliers de bâtiments à travers le pays ont été jugés dangereux et pourraient s’effondrer sur leurs occupants.
Ainsi, par exemple, 20 % des immeubles de Tel-Aviv sont dangereux pour la vie. 350 d’entre eux sont identifiés comme « danger immédiat ». A Bat Yam, il y en a 13%, beaucoup d’entre eux sont connus de la municipalité depuis environ 10 ans. Nous avons écrit sur un de ces bâtiments jeudi, au début de la semaine, la plupart des habitants ont été autorisés à retourner dans la maison, dans laquelle une partie du mur et le toit de l’entrée étaient tombés.
Sur les 610 000 bâtiments dangereux, seuls 7 % ont reçu une autorisation de reconstruction dans le cadre du projet TAMA-38 en 2020.
77% des autorités n’ont pas réalisé de cartographie des structures potentiellement dangereuses. De plus, 87% des agences gouvernementales n’ont pas formulé de plans de travail pour la détection et la réparation des structures dangereuses, et 97% ne publient pas de liste des structures dangereuses sur leur site Web pour l’information du public.
Le contrôleur de l’État a vérifié et constaté que le règlement sur le traitement des bâtiments dangereux, publié par le ministère de l’Intérieur il y a 50 ans, ne contient pas de détails. Cependant, le ministère de l’Intérieur n’a pas mis à jour cette loi et n’a pas publié de nouveau règlement recommandé à l’usage des gouvernements locaux. Sur les 208 gouvernements locaux du pays qui ont des règlements sur les structures dangereuses, environ 86 % ont des règlements anciens et obsolètes datant d’avant 2010.
Engelman recommande que le ministère du Logement procède à une cartographie nationale des bâtiments présentant des risques pour la sécurité et élabore un plan national pluriannuel pour rénover ces bâtiments, en particulier dans les zones périphériques.
Un autre chapitre du rapport concerne les trottinettes et les vélos électriques. En 2018-2020, 55 personnes sont mortes sur des vélos électriques, des trottinettes électriques et des trottinettes. La police et le ministère des Transports ne respectent pas l’interdiction d’apporter des modifications aux vélos électriques leur permettant d’atteindre des vitesses supérieures à 90 km/h.
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