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Une enseignante d’une école primaire de Tel-Aviv a été licenciée après avoir été reconnue coupable d’avoir frappé une élève de CP à l’aide d’un manteau.

Les faits : une réaction violente

L’incident s’est produit il y a deux ans lorsque l’élève, en colère, a quitté la classe et donné un coup de pied dans la porte. La maîtresse, mécontente du comportement de l’enfant, a alors pris son manteau et l’a frappée à plusieurs reprises avec.

Alerté, le directeur de l’école a immédiatement signalé l’incident à la police, comme l’exigent les règlements du ministère de l’Éducation. Une enquête a été ouverte et l’enseignante a reconnu les faits.

Procédure judiciaire et licenciement

Le parquet de Tel-Aviv a déposé une plainte contre l’enseignante pour agression aggravée. Dans le cadre d’un accord de plaider-coupable, elle a été condamnée à verser 3 000 shekels de compensation à la famille de l’élève, mais n’a pas été formellement condamnée.

Parallèlement, la Commission de la fonction publique a engagé une procédure disciplinaire contre elle. Lors de son audience, l’enseignante a exprimé ses regrets et affirmé qu’elle avait déjà payé un lourd tribut pour son acte.

Toutefois, le ministère de l’Éducation et le parquet ont insisté sur la nécessité de son licenciement immédiat :

« Une enseignante se doit d’être un modèle de comportement. Toute violence envers un élève est une ligne rouge qui ne peut être franchie. »

Son avocat a plaidé pour la clémence, soulignant qu’elle avait assumé sa responsabilité et demandé qu’elle conserve son emploi.

Le tribunal disciplinaire a cependant tranché à l’unanimité en faveur de son licenciement immédiat avec une sanction disciplinaire sévère enregistrée dans son dossier. Elle pourra toutefois postuler à un poste pour la prochaine rentrée scolaire.

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