Après l’annulation controversée de la projection du documentaire « Le chemin entre nous : le sauvetage ultime » au Festival international du film de Toronto (TIFF), le directeur Cameron Bailey a présenté ses excuses et démenti toute censure. Le film, réalisé par le Canadien Barry Avrich en coproduction avec Israël, retrace l’histoire du général de réserve Noam Tibon, qui, le 7 octobre, a risqué sa vie pour sauver sa famille lors de l’attaque meurtrière du Hamas.

Une polémique liée aux images du 7 octobre
La décision initiale d’écarter le film avait été justifiée par un « problème juridique » : l’utilisation d’images filmées par des terroristes du Hamas lors du massacre, ce qui aurait nécessité, selon le festival, une validation des droits. Une exigence dénoncée comme « absurde » par Tibon, qui y voit une offense aux victimes et une atteinte à la vérité historique.

Les excuses officielles de Cameron Bailey
Dans un communiqué, Bailey a écrit :

« Je veux exprimer mes excuses sincères pour toute douleur causée par cette situation. À aucun moment mon intention n’a été d’exclure qui que ce soit. Nous croyons au pouvoir du cinéma pour favoriser compréhension et dialogue, surtout en période de tension. »

Il a précisé que les affirmations selon lesquelles le film aurait été écarté pour des raisons de censure sont « totalement fausses » et qu’il travaille avec l’équipe juridique du TIFF pour trouver une solution permettant la projection dès l’ouverture du festival le 4 septembre.

La réaction de Noam Tibon
De son côté, Tibon a salué ce revirement :

« C’est un film purement humain, sans agenda politique, qui montre la réalité insoutenable du jour le plus sombre de l’histoire d’Israël. Cette réalité ne peut être cachée, et la vérité ne peut être effacée. »

Il appelle désormais le TIFF à prouver qu’il reste « une scène libre et courageuse pour la création » et à ne pas céder à la « lâcheté politique ».

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