ABONNEZ VOUS A NOTRE NEWSLETTERL’ancien port de Haïfa deviendra la propriété de la société privée indienne Adani et de son partenaire israélien Gadot Chemical Tankers pendant 32 ans. Cette semaine, ils ont remporté l’enchère pour le port de Haïfa, offrant le prix le plus élevé – 4,1 milliards de shekels. Leurs concurrents le groupe de Dani Unger et Generation Capital étaient prêts à payer 1,45 milliard de moins pour le port, et le troisième groupe de participants encore moins.
Les médias ont rapporté qu’un représentant d’Unger-Generation a qualifié de « fou » le montant pour lequel le port est passé entre les mains du partenariat indo-israélien.
Le propriétaire de la société indienne Gautam Adani a tweeté que l’achat du port « a une importance stratégique et historique énorme pour les deux nations ». « Je suis fier d’être à Haïfa, où les Indiens ont combattu l’une des plus grandes attaques de cavalerie de l’histoire militaire en 1918 ! », a déclaré l’homme d’affaires. Il faisait référence à la bataille de Haïfa entre les troupes britanniques et turques en septembre 1918. La 15e brigade de cavalerie indienne a pris part à la bataille entre la rivière Kishon et les pentes du mont Carmel.
Guatam Adani est la 5e personne la plus riche du monde. Sa société possède 13 ports en Inde, en Australie, au Myanmar et au Sri Lanka, et ses actifs sont estimés à 107 milliards de dollars.
70% du montant « fou » sera apporté par les acheteurs indiens et le reste par l’Israélien Gadot. On rapporte que l’État gagnera beaucoup d’argent sur cette transaction : sur 4,1 milliards, le Trésor recevra 2,65 milliards, et le reste servira à moderniser les infrastructures du vieux port et à verser des primes aux employés.
Ainsi, à Haïfa il n’y a plus de ports étatiques, mais il y a des ports chinois qui se font face (ouverts en septembre 2021 pour 25 ans) et des ports indiens. Le seul port appartenant à l’État est aujourd’hui Ashdod.
L’entreprise indienne a du pain sur la planche si elle veut concurrencer le chinois SIPG (Shanghai International Port Group). La technologie portuaire obsolète ne peut pas rivaliser avec le nouveau port chinois entièrement automatisé.
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