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Une étude novatrice menée au centre médical israélien Sheba à Tel Hashomer a montré qu’un médicament anticancéreux ciblé, mis au point en partenariat avec les sociétés pharmaceutiques AstraZeneca et Merck & Co. Inc., retarde la progression d’une souche spécifique du cancer du pancréas, offrant ainsi un « espoir potentiel » pour patients souffrant du 12ème cancer le plus répandu dans le monde.

Talia Golan, chercheuse principale au Centre du cancer du pancréas du Sheba Medical Center, a testé la sécurité et l’efficacité d’un nouveau schéma thérapeutique basé sur des comprimés d’olaprib, un médicament qui attaque un certain enzyme important pour le développement cellulaire de plusieurs formes de cancer.

L’étude a été menée auprès de 154 patientes atteintes d’un cancer du pancréas métastatique et porteuses des mutations génétiques BRCA1 et BRCA2, qui augmentent considérablement le risque de cancer du sein et de l’ovaire chez la femme.

Les recherches ont montré que les porteurs des mutations vivaient en moyenne 7,4 mois sans progression du cancer du pancréas, contre 3,8 mois dans le groupe placebo. Les scientifiques ont déclaré que les résultats étaient un «espoir potentiel» pour ce sous-ensemble spécifique de patients atteints d’un cancer du pancréas.

La survie médiane dans les deux groupes n’était pas très différente: 18,9 mois dans le groupe test versus 18,1 mois dans le groupe placebo.

Golan a présenté ses résultats à la conférence annuelle de la Société américaine d’oncologie clinique (ASCO) dimanche à Chicago, le jour même de leur publication dans le New England Journal of Medicine.

Le cancer du pancréas est la quatrième cause de décès par cancer, avec un taux de survie à cinq ans de neuf pour cent.

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