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Yocheved elle-même a été sauvée de la captivité du Hamas en novembre 2023 dans le cadre d’un accord d’échange.
« C’est étrange et inimaginable de me tenir ici et de t’enterrer. La scène était toujours la tienne, et j’étais là. Tu as écrit des articles talentueux et j’étais ta photojournaliste. Je te remercie pour toutes nos 67 années de vie commune que nous avons parcourues côte à côte. Nous avons créé une famille merveilleuse, une nouvelle génération dont nous pouvons être fiers.
« Nous nous sommes soutenus et poussés mutuellement, tant dans notre développement personnel que dans notre travail. Nous avons élevé des enfants, voyagé à travers le monde et emmené nos petits-enfants avec nous, l’un après l’autre, pour partager avec eux tout ce que nous aimions tant.
Il y a un nouveau piano dans la maison où j’habite depuis un an maintenant, et j’attends toujours que tu viennes jouer dessus comme toi seul sais jouer. « Mais la réalité est différente et la douleur est incommensurable », a déclaré la veuve d’Oded Lifshitz, tué par des terroristes.
Yocheved Lifshitz a rappelé les dizaines d’otages qui croupissent toujours en captivité au sein du Hamas.
« Ils sont assis là, enchaînés, affamés et torturés sous terre à Gaza depuis plus de 500 jours. Leur retour est une obligation morale du gouvernement israélien. Et c’est possible : libérer tout le monde en même temps. Je ne désespère pas et je continuerai à me battre pour leur libération.
Le président israélien Isaac Herzog a assisté aux funérailles. Il a demandé pardon à Oded Lifshitz « pour le fait qu’Israël n’a pas réussi à protéger sa famille et son kibboutz ». « Pardonnez-nous de ne pas avoir pu vous sauver vivant des mains des tueurs. Je demande également pardon à vous, les habitants du kibboutz Nir Oz, en tant que président de l’État d’Israël, de ne pas avoir été à vos côtés ce jour terrible. Je sais que dans votre âme, comme dans l’âme de milliers d’autres familles, les horreurs de ce jour resteront à jamais. J’ai entendu de votre part une juste demande d’entendre votre voix et votre témoignage sur ce qui s’est passé ce jour-là. J’appelle à nouveau ici à la création d’une commission d’État pour enquêter sur ces événements, comme tout État normal devrait le faire. Après la crise que nous avons traversée, c’est la pierre angulaire de la restauration de l’État et de la société.
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