Dans l’arène de la télé-réalité israélienne, les sorties sont parfois plus explosives que les entrées. C’est ce qu’a prouvé Dror(e) Klir, fraîchement évincé de la maison du Big Brother, lors de sa première interview post-élimination. Invité de l’émission HaTzinor sur Channel 13, l’ex-candidat n’a pas hésité à se lancer dans un clash en direct avec la journaliste Roni Aviram, au point de menacer de quitter le plateau.
« Tu es confuse, et tu mens aux téléspectateurs »
À peine interrogé sur ses propos polémiques dans la maison – où il avait qualifié certaines participantes de « vache grosse » ou de « petite femme laide » – Klir s’est senti piégé. Selon lui, il n’avait répondu qu’à des questions directes, notamment celle posée par une autre candidate qui l’aurait sollicité sur son opinion. Mais la journaliste de HaTzinor l’a repris, affirmant qu’il n’avait pas été invité à donner son avis.
Réaction immédiate de l’ex-candidat :
« Tu es très confuse, Roni. Tu mens aux téléspectateurs. Moi je t’ai laissé parler, maintenant tu te tais. Sinon je me lève et je pars d’ici. Il y a des limites. Tu ne vas pas déformer la réalité ! »
Le ton est monté, Dror(e) lui tournant carrément le dos, avant d’accuser la journaliste d’être « fan de Mai Arav », une autre participante.
Quand l’animateur prend parti…
Loin de calmer les esprits, Guy Lerer, présentateur emblématique de l’émission, a semblé plutôt amusé par la scène. Sourire en coin, il a confirmé la version de Klir, déclarant que celui-ci avait bien été sollicité par une candidate avant de qualifier son physique. Une validation qui a donné à l’ex-candidat une victoire symbolique dans ce duel improvisé, même si son image publique reste largement entachée.
« Je pleure sans arrêt » : le choc de l’après-Big Brother
Dans un registre plus émotionnel, Klir a confié qu’il vivait difficilement l’après-maison :
« Depuis que je suis sorti, je ne fais que pleurer. Pas parce que je m’ennuie d’eux, mais parce que je réalise enfin ce que j’ai traversé, la pression et l’intensité. »
Un moment de sincérité qui tranche avec ses débordements verbaux. Mais dans un monde où chaque mot est disséqué, la frontière entre authenticité et provocation devient floue.
Une pique aux journalistes… et aux gays
Comme si l’incident ne suffisait pas, Klir a profité du plateau pour répondre à une critique du chroniqueur people Eran Suissa, qui avait exprimé sa déception face à son comportement. Réplique acerbe :
« C’est bien connu, les homos ont parfois du mal à complimenter d’autres homos. »
Une sortie qui n’a pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux, où certains dénoncent une nouvelle provocation déplacée, quand d’autres saluent son « franc-parler ».
Télé-réalité à l’israélienne : miroir déformant de la société
Ce genre d’incident illustre ce qu’est devenue la télé-réalité : une caisse de résonance où le clash compte plus que le contenu. Dans un pays marqué par des débats politiques et identitaires intenses, même les programmes de divertissement deviennent des scènes de confrontation.
En fin de compte, Dror(e) Klir incarne le paradoxe de ces formats : adulé pour son authenticité brute, critiqué pour son agressivité verbale. Reste à savoir si cette élimination sera la fin de son aventure médiatique ou, au contraire, le début d’une nouvelle carrière construite sur la polémique.
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