L’actrice israélienne Gal Gadot, star mondiale et symbole de fierté nationale, a été désignée lauréate du Prix Genesis 2026, souvent surnommé le « Nobel juif ». La fondation a salué sa « position courageuse et publique en faveur d’Israël, même au prix d’un coût personnel et professionnel élevé », depuis les attaques du 7 octobre.

Créé pour récompenser des personnalités juives d’exception qui allient excellence professionnelle et engagement éthique, le Prix Genesis est doté d’un million de dollars. Gadot, 40 ans, a déclaré qu’elle destinerait l’intégralité de cette somme à des organisations œuvrant pour la reconstruction sociale et psychologique d’Israël : « Je suis honorée et profondément reconnaissante. Je suis une femme juive et israélienne fière. J’aime mon pays, et je veux que ce prix serve à soigner les cœurs, à aider les familles et les communautés à se relever. Israël a traversé une douleur inimaginable — il est temps de commencer à guérir. »

Une récompense pour le courage moral

Stan Polovets, fondateur et président de la Fondation Genesis, a salué la décision du comité :

« Les valeurs et l’amour indéfectible de Gal Gadot pour Israël inspirent des millions de personnes à travers le monde. Ce prix reconnaît son courage moral, sa détermination à soutenir les otages, sa compassion pour les victimes du terrorisme, et son empathie envers tous les innocents affectés par la guerre déclenchée par le Hamas. Sa décision d’utiliser ce prix pour la guérison du peuple israélien incarne l’esprit même du Prix Genesis. »

L’actrice, ancienne Miss Israël et héroïne du film Wonder Woman, s’était rapidement exprimée après le 7 octobre, condamnant les atrocités du Hamas et appelant les célébrités internationales à dénoncer sans équivoque la barbarie. Dans un geste symbolique, elle a également organisé des projections privées de vidéos non censurées des attaques, à destination de décideurs, journalistes et personnalités hollywoodiennes, afin de « montrer la vérité sans filtre ».

Une figure israélienne sur la scène mondiale

Gal Gadot, installée entre Los Angeles et Tel-Aviv, s’est imposée depuis plusieurs années comme l’une des voix les plus fortes du judaïsme moderne sur la scène culturelle mondiale. En pleine tempête médiatique, elle n’a jamais reculé devant la pression, refusant de « neutraliser » son identité pour plaire à Hollywood. Son engagement public, souvent critiqué dans certains cercles pro-palestiniens, lui a valu menaces, boycotts et campagnes de dénigrement — mais aussi une admiration grandissante en Israël et au sein de la diaspora juive.

Le Prix Genesis, soutenu par l’Agence juive et plusieurs grandes fondations américaines, a déjà distingué des figures telles que Ruth Bader Ginsburg, Steven Spielberg, Michael Bloomberg, Barbara Streisand, ou encore le président argentin Javier Milei, lauréat de l’édition 2025. Chaque lauréat choisit une cause philanthropique en lien avec ses valeurs. Gadot a choisi de consacrer le prix à des initiatives dédiées au soutien psychologique des survivants du 7 octobre, aux familles d’otages et aux jeunes soldats blessés.

Une récompense à portée politique

Ce choix n’est pas anodin. À une époque où Israël fait face à une campagne internationale de délégitimation, l’attribution du Prix Genesis à Gal Gadot constitue un message fort de solidarité du monde juif global. Pour beaucoup, elle incarne une génération nouvelle : fière de son identité, moderne, féminine, déterminée à défendre Israël sans haine ni excuses.

« Je sais que certains ont tenté de me faire taire, mais ma conscience est claire », a-t-elle déclaré dans un entretien récent. « Défendre Israël, c’est défendre la vie, la liberté et les valeurs humaines les plus fondamentales. »

Par son influence culturelle, sa visibilité et son charisme, Gadot devient ainsi la voix d’un Israël debout et digne, dans une époque où la guerre de l’information est presque aussi violente que les combats eux-mêmes.